S’envoler, d’Estelle Clareton
Article paru dans montrealexpress.ca le 25 octobre 2011
Un compte-rendu de Guylaine Côté, collaboratrice citoyenne
Ne connaissant de la danse que les trois cours de ballet que j’ai suivi à l’âge de sept ans, j’étais excitée à l’idée de découvrir ce grand art; et je n’ai pas été déçu.
Ayant fait mes devoirs avant le spectacle, j’ai appris que la création d’Estelle Clareton était inspirée des oiseaux et de leur grande migration et plus abstraitement, du passage de l’adolescence à l’âge adulte.
Même pour une néophyte en la matière, il était facile d’en comprendre le propos. En effet, les 12 interprètes incarnaient parfaitement l’idée que nous imaginons d’un bal d’oiseaux se préparant et partant pour le grand voyage.
Dans leurs va-et-vient vibrants et fébriles, les danseurs faisaient revivre l’excitation et l’angoisse des années de transition menant à la vie «sérieuse». Au fil de la performance, nous pouvions constater l’évolution de l’oisillon maladroit ayant besoin de la sécurité de ses pairs vers son émancipation individuelle, en couple ou dans sa communauté.
Au rythme d’une musique électronique très organique et texturée créée par Éric Forget, la valse que les danseurs effectuaient en solo, en dyade ou en groupe devenait presque hypnotique.
À voir les chauds applaudissements des gens debout à la fin de la performance et à écouter les commentaires des spectateurs semblant plus habitués que moi à ce type de spectacle, il semble que je ne sois pas seule à avoir apprécié l’expérience. Maintenant que mon initiation à la danse contemporaine est amorcée, il ne me reste plus qu’à répéter l’expérience, ce que je ferai avec plaisir et assurance.
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Source : Montréal Espress.ca