La Rotonde
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Lucie Bazzo

Conceptrice Lumière depuis plus de 30 ans, Lucie Bazzo a collaboré au cours de sa carrière avec des metteurs en scène de renom tels que Robert Lepage, Denis Marleau, sans pour autant négliger la relève. Elle a aussi brillamment éclairé la danse contemporaine montréalaise, notamment avec Linda Gaudreau, Crystal Pite, Benoît Lachambre, Hélène Blackburn, Sylvain Émard, Harold Rhéaume, pour n’en nommer que quelques-uns. Son champ d’action ne se limite pas qu’aux arts de la scène, elle collabore avec des musiciens et vidéographes, sans parler de sa capacité à travailler hors les murs dans des lieux non théâtraux. Lucie Bazzo crée aussi des installations lumineuses pour le festival Phénomena ainsi que des installations in situ entre autres sur la Côte-Nord.

Hugo Dalphond

Hugo Dalphond interroge la synergie des corps, de l’espace et de la lumière en élaborant des dispositifs scénographiques initiateurs de rencontres. C’est principalement en faisant cohabiter les spectateurs et les performeurs au sein d’un même lieu et en modulant leur perception de l’espace qu’il fonde des expériences sensorielles alternatives. C’est alors l’occasion de s’engager dans différentes qualités de co-présence et de prendre ainsi conscience de notre rapport à l’autre.

De plus, en parallèle, il collabore en tant qu’éclairagiste et scénographe sur différents projets en théâtre, en danse, en musique et en cirque.

Katia Makdissi-Warren

Compositrice innovatrice, la Libano-Québécoise Katia Makdissi-Warren se fait remarquer sur la scène nationale et internationale par son style unique où se rencontrent les musiques du Moyen-Orient, de l’Occident et des cultures autochtones. Elle a étudié la composition à Québec et à Hambourg, puis les musiques arabe et syriaque à Beyrouth, auprès d’Ennio Morricone, Franco Donatoni, Manfred Stahnke, P. Louis Hage et Michel Longtin. Elle est lauréate du prix Betty Webster (2022) remis par Orchestres Canada pour célébrer ses contributions de longue date à la diversité, l’équité et l’inclusion dans la communauté musicale, et remporte le prix de Compositrice de l’année (2024) décerné par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Avec son ensemble Oktoécho, qu’elle a fondé en 2001, elle a gagné plusieurs prix au Québec, au Canada et aux États-Unis. En 2019-2020, Katia est la compositrice à l’honneur de la série Hommage de la Société de musique contemporaine du Québec. Ses œuvres sont interprétées par divers artistes et orchestres au Canada et à l’international, tels que les Orchestres symphoniques de Montréal, Vancouver, Kamloops, ainsi que par les Orchestres nationaux de Beyrouth et de Bretagne. Elle a signé de nombreuses trames sonores pour le théâtre, le cinéma et des installations, dont celle de l’exposition permanente du Burj Khalifa de Dubaï.

Michelle Seto

La violoniste Michelle Seto est membre de l’Orchestre de chambre de Québec, Les Violons du Roy, depuis 1992. Elle s’est produite comme soliste avec plusieurs orchestres canadiens, tels que l’Orchestre du Centre National des Arts, l’Orchestre Symphonique de Québec, l’Orchestre Symphonique de Vancouver, l’Orchestre Philharmonique de Calgary ainsi qu’avec son ensemble, Les Violons du Roy. Au cours de ses études musicales, elle s’est distinguée en tant que lauréate de plusieurs concours nationaux, incluant le Concours de Musique du Canada, le Concours CIBC, les Séries Début et le Concours de l’Orchestre Symphonique de Québec. Elle a été récipiendaire de la Bourse « B » du Conseil des Arts du Canada, lui permettant de poursuivre des études de perfectionnement au New England Conservatory de Boston sous la direction de James Buswell. Auparavant, elle avait étudié avec Mauricio Fuks à l’Université McGill et à Londres, en Angleterre. D’origine chinoise et philippine, Michelle Seto est née à Shawinigan et a grandi à Vancouver.

Jean-Louis Blouin

Dès l’âge de onze ans, Jean-Louis Blouin oriente ses études musicales vers l’alto. De 1989 à 1993, il étudie au Conservatoire de musique de Montréal où il obtient un diplôme d’études supérieures. ll se perfectionne ensuite auprès de Jutta Puchhammer à l’Université de Montréal où il complète une maîtrise en interprétation.

Depuis 1996, M. Blouin est membre permanent de l’ensemble Les Violons du Roy avec lequel il a participé à plusieurs enregistrements, notamment ceux de L’Art de la fugue, Psaume 51 de J.S. Bach ainsi que La Cigale et Les Violons. Son intérêt pour la musique baroque et la pratique sur instruments anciens l’on amené à se produire avec plusieurs ensembles spécialisés dans ce répertoire principalement comme altiste mais aussi au violon baroque. Ainsi, le public a pu l’entendre au sein des ensembles Tafelmusik et Aradia de Toronto, au Festival international de musique baroque de Lamèque et au Québec, avec Arion Orchestre Baroque, le Studio de musique ancienne de Montréal, I’Orchestre baroque de Montréal ainsi que les ensembles Les Boréades, La Chamaille et Masques avec lequel il a réalisé un enregistrement des concertos pour clavecin de Bach sur étiquette Analekta. Jean-Louis Blouin joue sur un alto Giuseppe Pedrazzini, Milan, ca 1930, et utilise un archet d’alto Louis Gillet, ca 1965, gracieusement mis à sa disposition par la compagnie CANIMEX INC. de Drummondville (Québec).

Marie-Chantale Béland

Marie-Chantale vit et travaille dans la ville de Québec comme interprète, chorégraphe et enseignante. Depuis 2017, elle a oeuvré comme interprète dans le travail de chorégraphes dont Annie Gagnon, Geneviève Duong, Marie-Noëlle Goy, Maayan Liebman Sharon (Israël) et Danse K par K (Osez! en solo).

Son premier projet chorégraphique, Souvenir de Mariage, a été présenté à La Petite Scène à Québec en 2017. À toutes les dames qui portent un jupon est sa nouvelle pièce chorégraphique en cours de création. Cette oeuvre se déploie dans le cadre du projet mentorat chorégraphique de la compagnie Le fils d’Adrien danse où elle est soutenue par le chorégraphe et mentor Harold Rhéaume et Caroline Simonis.

Marie-Chantale est co-fondatrice du collectif de création Les Femmes qui s’invitent avec les artistes Alexandra Jacques et Angélique Amyot (Les muses des parcs, 2021-2022). La danse des grands-mères est leur nouveau projet en cours de création.

En 2018, lors d’un stage tenu par L’Artère, elle découvre la pratique rigoureuse d’improvisation Action Theater, utilisant le corps et la voix comme deux éléments travaillant en symbiose. Depuis, elle poursuit plusieurs stages et formations, au Québec et à l’international, auprès de Sarah Bild et Ruth Zaporah, fondatrice de cette méthode.

D’Eux/Annie Gagnon

D’Eux est un organisme sans but lucratif fondé en 2012 par Annie Gagnon dont la mission principale est de créer, produire et diffuser des oeuvres en danse contemporaine.

Alan Lake

Alan Lake est interprète, chorégraphe, réalisateur et artiste en arts visuels. Il étudie les arts visuels pendant cinq ans, puis gradue en 2007 du programme Danse-interprétation de L’École de danse de Québec. Depuis, c’est avec le cumul d’une expérience et d’une pratique pluridisciplinaire qu’il aborde désormais le geste, en consacrant son quotidien à la danse. L’objectif de son travail est de faire cohabiter ces disciplines en un lieu commun au service du mouvement.

Il présente son travail de chorégraphe à Québec, à Montréal et au Canada : Suite pour trois assiettes (2003), Le blé près de chez nous (2004), L’après-midi-oiseaux (2006), Dany and Me too (2009 cocréation avec Dany Desjardins), Chaudières, déplacements et paysages (2010), Huard-Éléphant (2011), Là-bas, le lointain (2012), Ravages (2015) et Les caveaux (2016).

Alan Lake insère dans sa démarche artistique des films de danses qu’il réalise : Battement Bleu (2003) et 9 Minutes, 2 Fois (2004) gagnant le prix du public à Vidéastes Recherché·es.

Alan Lake est invité par L’École de danse de Québec comme chorégraphe et pédagogue afin de créer les œuvres Huard-Éléphant (2011), la peau chargé d’étreinte (2012), Gratter la pénombre (2013), Résilience (2014) et Les yeux pleins d’effroi (2016). Alan Lake est invité par l’École de danse contemporaine de Montréal pour créer Le cri des méduses à l’automne 2016.

Depuis 2007, Alan Lake rejoint en tant qu’interprète la compagnie Le fils d’Adrien danse d’Harold Rhéaume dans NU, Jumeaux – une cocréation avec le chorégraphe français Yvann Alexandre – et dans la création Fluide. Il fait partie de la distribution du Carré des Lombes de Danièle Desnoyers pour les pièces Là où je vis et Dévorer le Ciel. Il participe au premier Grand continental de la compagnie Sylvain Émard Danse. Il est interprète pour Dana Gingras – Animals of Distinction dans un vidéoclip d’Arcade Fire.

En parallèle, en 2007, il fonde Alan Lake Factori[e], une compagnie de danse contemporaine pluridisciplinaire basée à Québec avec laquelle il développe son approche artistique se situant au carrefour de la danse, du cinéma et des arts visuels. De 2018 à 2023, il reçoit le soutien du Centre de Création O Vertigo en tant qu’artiste associé.

En 2024, il présente Le Mythe d’Orphée, une coproduction avec le Théâtre du Trident. Sa nouvelle création S’abreuver des volcans sera présenter en première à l’hiver 2025.