La Rotonde
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Noëlla Bouchard

Noëlla Bouchard s’est jointe aux Violons du Roy en 1995. Depuis, elle a pris part à plusieurs centaines de concerts, à une trentaine de tournées internationales et à de nombreux enregistrements de cet orchestre de chambre en résidence au Palais Montcalm – Maison de la musique à Québec.

Ayant débuté l’apprentissage du violon à cinq ans avec Lucille Johnstone, Noëlla Bouchard poursuit ses études au Conservatoire de musique de Montréal de 1982 à 1992, dans les classes de Johanne Arel, Raymond Dessaints, Robert Verebes, Denis Brott et Raffi Armenian. Elle y obtient un premier prix en 1992. Elle se perfectionne ensuite de 1992 à 1995 avec Moshe Hammer à Toronto. En 1994, elle est finaliste au Tremplin international du Concours de musique du Canada à Vancouver. Elle a participé à plusieurs stages de perfectionnement au Domaine Forget, au Camp musical des Laurentides et à Orford Musique.

Au cours des dernières années, Noëlla Bouchard a été invitée aux Concerts du Bic (2016), au Festival Music and Beyond d’Ottawa (2018) et elle a participé à l’enregistrement d’un disque consacré à la musique de chambre d’André Mathieu, en compagnie du pianiste Jean-Michel Dubé (2019).

Itineris

En parallèle du spectacle El Botinière, l’artiste en danse Marwen Errouine offre une représentation spéciale de son solo. Une soirée qui met en lumière le talent et la singularité de la scène artistique tunisienne.

Qu’est-ce qui anime un danseur ? D’où puise-t-il son imagination ? Sa gestuelle ? Qu’est-ce qui met son corps ? Qu’est-ce qui nourrit sa créativité dans un monde qui se répète sans cesse, un monde écrasé par une monotonie ponctuée d’un marasme politique, financier, social et humain ? Un monde sans boussole.

Qu’est-ce qui anime un danseur ? Son chemin de vie, son parcours, son ItinerisItineris se veut une introspection des émotions et des sens de l’artiste. Un dévoilement de son intime, de son sensible, de ses réactions face à un quotidien complexe, marqué par l’injustice, l’inégalité, la violence et la peur : peur de l’incertitude du statut d’artiste, peur de l’étroitesse des possibilités, peut-être peur face à un rêve bâti sur des illusions, mais assurément sur de l’amour et de la passion.

Sur la pointe des pieds, bâtir une carrière fragile comme du verre, robuste comme un roc, une carrière risquée à souhait. Un Itineris qui prend naissance dans un quartier sensible, qui se fragmente par une blessure fatale et qui prend son envol tel un phénix renaissant de ses cendres.

Entre sa première création Tunnel et sa dernière Illusion, de la nuit la plus noire au ciel dégagé, de la peur à l’espoir, Marwen Errouine propose avec Itineris de retracer son parcours artistique.

Audrey Thibeault

Détentrice d’une maîtrise en arts de la scène et de l’écran à l’Université Laval, Audrey Thibeault est une artiste multidisciplinaire qui s’interroge principalement sur la construction de l’image en arts vivants. Dans ses mises en scène passées, notamment Fibrose (2016) et Les monologues du vagin (2017), Audrey met à profit les langages de la scène afin de construire des images sonores et visuelles et d’ouvrir le dialogue sur notre rapport au corps. Dans sa création de maîtrise, Déracinées (2020-2021), elle intègre les langages du tableau vivant et de la danse à sa pratique. Inspirée par l’écriture de la lumière sur scène, elle conçoit également l’éclairage pour divers spectacles de danse depuis trois ans lui permettant d’intégrer ses explorations à sa pratique personnelle.

Papillon

Le spectacle Papillon est présenté dans le cadre de Coro Casse, un festival vibrant qui célèbre le street dance à Québec, du 19 au 22 juin 2025.

Dans Papillon, la danse de rue et la danse contemporaine se défient l’une l’autre, s’apprivoisent et se contaminent en une partition chorégraphique jouissive, soutenue par un jam hypnotique en direct qui mélange envolées de jazz, de hip-hop et de drum’n’bass. Inspirée par la théorie du chaos et des équations mathématiques complexes, cette déferlante, puissamment immersive, nous aspire collectivement dans les équilibres mouvants entre ordre et désordre, singularité et similitude, solitude et unité. La performance circule, évolue et se transforme entre les trois interprètes et les musiciens, mais aussi entre la danse, la musique et le public, rebondissant ludiquement des uns aux autres et se chargeant chaque fois d’une énergie enthousiaste décuplée.

Prisme

Le spectacle Prisme est présenté dans le cadre de Coro Casse, un festival vibrant qui célèbre le street dance à Québec du 19 au 22 juin 2025.

Tentacle Tribe, dont la gestuelle oscille entre styles de rue, arts martiaux et danse contemporaine, nous en fait voir de toutes les couleurs en s’amusant à estomper les frontières entre le réel et l’onirique. Du talent à revendre et un imaginaire foisonnant, Emmanuelle Lê Phan et Elon Höglund, duo créatif canado-suédois, déploient leurs tentacules dans des sphères lumineuses. Ils approfondissent leur réflexion sur la perception, l’illusion et l’invisible, en quête de ce qu’on ne peut vraiment saisir, de ce qui se dérobe aux mots et au regard. Un quintette d’interprètes évolue entre un sol réfléchissant et des pans de miroirs mobiles qu’ils peuvent manipuler selon différents angles. Leurs corps, décuplés de manière kaléidoscopique, s’unissent et s’entremêlent avec fluidité, en synergie avec la musique signée Elon Höglund. Prisme nous ouvre à une myriade de possibilités, faussant les perspectives et déconstruisant le mouvement en d’infinies combinaisons d’images aux multiples couleurs. Un voyage onirique qui promet, effet hypnotique garanti.

Céline Richard Robichon

Céline est une artiste multidisciplinaire qui se spécialise en danse. Née et élevée à Ottawa, Céline a grandi en dansant le ballet. Elle a déménagé à Montréal pour apprendre le street dance et plus tard à Toronto.

À Toronto, Céline a dansé avec la compagnie Gadfly ainsi qu’à la télévision pour différentes maison de productions (Family Channel, Nickelodeon, Cineplex etc.).

Lors de son retour à Montréal, Céline dansa sur scène avec des artistes québécoises comme Marie Mai et Eli Rose qui est ainsi le moment où elle débute son exploration avec l’art numérique à Concordia dans le programme “Intermedia Arts.”

Présentement, Céline est une danseuse dans la compagnie Tentacle Tribe, dirigée par Emmanuelle LePhân et Elon Hoglund. Elle a également dansé pour la compagnie Ebnflõh, dirigée par la chorégraphe, Alexandra “Spicey” Landé. Les deux compagnies sont en tournée nationale et internationale.

Le travail autodirigé de Céline rassemble le mouvement, les arts médiatiques et les objets. Sa première pièce oui/non, en collaboration avec Elie Anne Ross, a été présentée par 100lux à Tangente en avril 2019. Après un certain temps en 2022, Céline était la co-directrice, aux côtés de Richard Shash’U St-Aubin, de Superheroes Cry Too, une performance multimédia du collectif montréalais FRGMNT et co-produite par Danse-Cité.

L’oeuvre chorégraphique la plus récente de Céline est loop it, une pièce qu’elle a créée en collaboration avec son équipe de la région d’Ottawa, Speakeasy et le compositeur Olivier Fairfield.

Céline est aussi pédagogue de danse qui exerce les techniques du street dance et de la danse contemporaine. Elle explore l’hybridité entre les styles de danse, la variation des fondations et l’impact conceptuel de ceux-ci. Parfois Céline propose des contextes pluridisciplinaires dans son enseignement afin d’élargir la pratique artistique des personnes avec qui elle échange.

Céline s’intéresse particulièrement à l’engagement de son public. Elle souhaite découvrir des stratégies qui respectent l’inclusivité des artistes, qui éduquent les publics et font rayonner un milieu artistique progressif.

Ted Yates

Ted Yates est un musicien basé à Montréal. Il apprend la guitare à l’âge de 12 ans et joue professionnellement pour la première fois à l’âge de 13 ans. Yates a fait partie de plusieurs groupes montréalais (KOPS crew, Rhythm Mercenaries, Dead Messenger) et a travaillé avec une variété d’autres artistes. Il a travaillé sur plusieurs pièces avec la chorégraphe Helen Simard (NO FUN, Idiot, Requiem Pop, Papillon) et continue de travailler sur sa propre musique.

Rémy Saminadin

Rémy Saminadin est originaire de la Guadeloupe; c’est le gwoka, qui l’introduit à la musique dès l’âge de 6 ans. Il s’intéresse quelques années plus tard à la batterie. À 18 ans, il part en France et intègre plusieurs groupes de style musical varié. En 2006, il fonde Electrophazz; entre au conservatoire Hector Berlioz en batterie Jazz en 2008 et commence à enseigner la musique. À Montréal depuis 2011, il a intégré la scène locale : notamment avec Greg Noël, Future Flight et BodySlam. Depuis 2014, il travaille sur différents projets d’Helen Simard (Danse 100, No FUN, Idiots, Papillon). Récemment, il a été performeur dans Nighlight (Georges Stamos) et enseigne la théorie du rythme pour danseurs avec la compagnie Forward Movement.