La Rotonde
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Out Innerspace

Basée à Vancouver, Out Innerspace (OIS) a été fondée par Tiffany Tregarthen et David Raymond sur les terres autochtones non cédées des peuples Salish de la côte. Ils se consacrent depuis près de 20 ans à la création d’expériences chorégraphiques exceptionnelles grâce à une rigueur sans compromis et une ingéniosité sans réserve. Ils ont récemment été nommés artistes associés à l’Agora de la danse (Montréal), ont reçu le soutien du Fonds national de création du Centre national des arts (Ottawa), du Fonds de création du réseau CanDance et des commandes chorégraphiques avec Ballet BC, le Nederlands Dans Theater 2, le Hessisches Staatsballett (Allemagne) et Gibney Dance (New York). Leur spectacle Bygones a été présenté 50 fois dans 12 pays, notamment au Julidans (Amsterdam), Torino Danza, Colours Festival (Stuttgart), Teatros del Canal (Madrid), Dansens Hus (Stockholm) et au Centre national des arts du Canada. Leur programme éducatif, Modus Operandi, propose un développement pertinent de la danse et un mentorat individualisé, générant certains des jeunes artistes de danse les plus radicaux et inspirés du Canada.

« La danse est athlétique, exaltante et accomplie. La vision de Tregarthen et Raymond est à couper le souffle d’originalité… abstraite, viscérale et stimulante. Voilà de la danse contemporaine audacieuse et excitante. » – Time Colonist

James Phillips

Après avoir obtenu son diplôme de la Royal Winnipeg Ballet School, James Phillips a suivi le programme professionnel de School of Contemporary Dancers à Winnipeg. De 2005 à 2009, il a été membre du Groupe Lab de Danse à Ottawa, où il a participé à plus de 25 processus créatifs avec des chorégraphes tels que Tedd Robinson, Lionel Hoche et Louise Bédard. James Phillips a également collaboré aux pièces Faeries (2006) et Brontë (2009) de Gaile Petursson. Il a rejoint O Vertigo à l’automne 2009 pour Onde de choc.

Annie Gagnon

Chorégraphe, interprète et enseignante, Annie Gagnon est anthropologue de première formation. Lors de ses études, elle s’intéresse aux questions de violence au sein des populations, plus particulièrement sous l’angle des mécanismes de contrôle institutionnels et de leurs impacts sur les membres des sociétés étudiées. Ces mêmes questions s’inscrivent aujourd’hui au cœur de sa démarche artistique. Annie s’investit dans le milieu de la danse dès sa sortie de L’École de danse de Québec (2009). Plusieurs de ses œuvres sont diffusées par La Rotonde (Cocoon, 2011 / Noire, 2014 / Élégie, 2021). Interprète physique et authentique, elle danse auprès de différents chorégraphes de Québec et Montréal, et fait quelques incursions en théâtre physique. En 2012, Annie fonde sa compagnie. Elle est chorégraphe invitée de L’EDQ à plusieurs reprises (2013, 2017, 2021), et est l’une des compagnies en résidence au Musée de la civilisation (exposition Corps Rebelles, 2015). Avide de nouvelles connaissances, Annie complète une formation en horticulture (2019). En émerge le projet artistique et citoyen Modus vivendi (2022, 2023, 2024), qui allie plantation d’arbres et danse contemporaine. Elle touche également à la réalisation cinématographique et coproduit un long métrage avec La Rotonde et Les Violons du Roy (Élégie, 2021). Désireuse de transmission, elle enseigne le mouvement aux adolescents de l’Option Théâtre Études de Cardinal-Roy depuis 2011. De plus en plus, Annie cherche à intégrer l’ensemble de son bagage d’anthropologue, de chorégraphe, d’interprète, de réalisatrice et d’horticultrice. Sa ligne directrice : l’expression du regard qu’elle porte sur le monde et ses enjeux au moyen du langage universel du corps.

Felippe Martín

Originaire de la Colombie, Felippe est un réalisateur, directeur de la photographie et monteur œuvrant dans la scène québécoise depuis 2012. Felippe est diplômé de l’Université Concordia (Montréal, Canada) en études cinématographiques, ainsi que de l’école Septima Ars (Madrid, Espagne) en éclairage et caméra pour le cinéma et la télévision. Son travail comme directeur photo est très varié, allant de la publicité et des long-métrages de fiction, à des séries documentaires autour du globe. En tant que réalisateur, il est surtout attiré par le documentaire à caractère intime, social et parfois anthropologique. Sa démarche artistique se définit par les notions d’identité, de sacré et de rituel. Il nourrit également sa pratique par une recherche académique active, en participant à des colloques ou en tant que chargé de cours à l’Université Laval dans le nouveau programme en cinéma et culture numérique.

Léa Ratycz-Légaré

Depuis sa sortie de l’École de danse de Québec en 2014, Léa s’investit auprès de plusieurs chorégraphes québécois. En plus d’être très active au sein de ses deux collectifs : Germination et LAS, elle s’implique dans son milieu de façon synergique, que ce soit à L’Artère en tant que responsable des inscriptions ou à la Maison pour la danse au sein du comité artistique. Elle s’intéresse profondément au travail du corps et de l’image. Cet intérêt lui permet d’articuler sa couleur au travers maints projets de renom : Osez! en Solo et Les solos Prêt-à-porter (Danse K par K), Élégie (D’EUX) et des performances en CPE (Comme toi) avec La Chipie. Prochainement nous la verrons s’imprégner des univers foisonnants de La Chipie pour une production jeune public (Chemin d’étoiles), une nouvelle création avec le collectif LAS, son exposition Résonance à travers la région de Portneuf, en tournée avec Le Fils D’Adrien Danse et  Danse K par K. ​​

Jean-François Duke

Artiste basé à Québec, Jean-François collabore étroitement avec Le fils d’Adrien danse, Danse K par K, code universel, Fila 13, le Cirque du Soleil, Yvann Alexandre, ainsi qu’avec des artistes littéraires, de théâtre et d’arts multidisciplinaires. En 2016, il est finaliste aux Éloizes (en Acadie, sa région natale) dans la catégorie “artiste de l’année en danse”. Actif dans son milieu, il a fait partie de l’équipe des Chantiers/constructions artistiques entre 2015 et 2020. Il est présentement codirecteur artistique du Bloc.danse, de La Petite scène et enseigne à L’EDQ ainsi qu’au Conservatoire d’art dramatique de Québec. Récemment, il a rejoint le conseil d’administration du Regroupement québécois de la danse.

Ariane Voineau

Originaire de Bretagne, Ariane a été formée aux Conservatoires Nationaux de Nantes et d’Angers puis au Ballet Junior de Genève. Installée à Québec depuis 2008, elle est engagée pleinement dans sa communauté. Elle travaille auprès de chorégraphes établis et de la relève en danse et dans des projets multidisciplinaires. (Harold Rhéaume, Karine Ledoyen, Annie Gagnon (Qc), Eliot Laprise, Olivier Normand, Cirque du Soleil évènements, Marie-Josée Bastien, Gabriel Cloutier Tremblay | Lé Aubin, Elias Djemil, Daniel Bélanger, Samuel Corbeil). Elle réalise des co-créations avec des artistes de Québec et de Montréal (Eve Rousseau Cyr, Anne Thériault, Fabien Piché, Nelly Paquentin). Elle créer une pièce destinée à la petite enfance Sous la feuille, représenté par l’Agence CAPAS, qui a parcouru le Québec et le Nouveau-Brunswick avec 70 représentations. Elle a co-réalisé deux courts-métrages de danse (Territoire et Cécile). Elle a également un collectif multidisciplinaire LAS avec qui elle travaille sur une nouvelle création Refonte. Récemment, elle début un travail solo autour du féminisme. Elle collabore également avec la compagnie de performance La fêlure, basée à Marseille comme artiste associée. Elle agit aussi à titre de conseillère artistique et répétitrice. Curieuse de découvrir de nouvelles pratiques, Ariane se perfectionne ici et à l’extérieur (Amsterdam, Paris, Banff…). Ayant à coeur le développement de l’artiste, elle a été tour à tour responsable de la programmation, des communications et des inscriptions de L’Artère, art de la danse et du mouvement pendant 7 ans et est maintenant présidente du C.A.

Alan Lake Factori(e)

Basée à Québec et créée en 2007, Alan Lake Factori(e) a déjà à son actif plusieurs réalisations scéniques et cinématographiques. Toutes saluées par la critique et le public, ses œuvres jouissent d’une diffusion toujours de plus en plus importante. Ainsi, les projets Chaudières, déplacements et paysages (2009) et Là-bas le lointain (2012) font naître chacun un film et une œuvre scénique et sont diffusés notamment par La Rotonde à Québec. En 2015, le spectacle Ravages, présenté à Montréal et à Québec, pousse encore plus loin la démarche proposée dans les précédentes réalisations. Cette fois, deux films de danse émergent du projet : Jardins-Catastrophes (2014), diffusé au Québec et à travers le monde (Espagne, Chili, Russie, Brésil) et Ravages (2015), un film plusieurs fois primé qui parcourt actuellement les festivals (Russie, Irlande, États-Unis, France). En 2016, la création in situ Les Caveaux, pièce audacieuse, créée et présentée dans un vieil entrepôt désaffecté de Limoilou, ouvre la saison de La Rotonde. Par la suite, Alan Lake Factori(e) poursuit ses recherches en créant Le cri des méduses (2018), un projet colossal qui se décline en un film de danse et une grande forme inspirée du célèbre tableau le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault. En 2021, le public découvrira, dans la trilogie Le cycle des parades, trois œuvres distinctes : une oeuvre in situ, un film et un spectacle sur scène.