La Rotonde
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Oumaima Manai

Oumaima Manai, une interprète et chorégraphe tunisienne, possède une formation riche à la fois nationale et internationale. Elle a débuté sa carrière dès l’âge de 12 ans au Bates Dance College à Lewiston, USA, avant de poursuivre sa formation à l’école PARTS en Belgique en 2008 et au programme E.X.E.R.C.E à Montpellier en 2010. Artiste engagée et polyvalente, Oumaima Manai a collaboré avec de nombreuses compagnies prestigieuses telles que le CCN Ballet de Lorraine, la Compagnie CHATHA, la Compagnie BFAM, Artistes sans Frontières, la Compagnie El Badil, la Compagnie Donkoseko, et Anania Cie. Depuis 2008, elle se consacre à des créations indépendantes, développant une série de solos, de pièces de groupe et participant à des résidences artistiques en Tunisie et dans le monde entier.

En 2015, elle a été récompensée par le Prix Ex-aequo du meilleur spectacle et interprétation lors du concours régional « Danse l’Afrique danse », remis par l’Institut français de Paris et la Fondation Total. Depuis 2017, Oumaima Manai est artiste associée aux Halles de Schaerbeek en Belgique , depuis 2018 première danseuse répétitrice pour le Ballet de l’Opéra de Tunis. De retour en Tunisie depuis 2011, Oumaima Manai s’investit passionnément dans le développement et l’enseignement de la danse, tout en restant ouverte aux influences internationales. Artiste aux multiples talents, elle est également pédagogue, entrepreneuse, créatrice et formatrice, contribuant activement à la scène artistique contemporaine.

Amélie Charbonneau

Diplômée en Design de Mode à l’école de mode du Cégep Marie-Victorin en 2018 et en Design For the Theatre à Concordia en 2021, Amélie est passionnée depuis toute jeune par tout ce qui a trait aux textiles et au milieu de la scène. Elle signe d’ailleurs déjà quelques créations dans le milieu de la danse notamment pour Janie et Marcio, Charles-Alexis Desgagnés, Nasim Lootij et Kiasa Nazeran ainsi que Corpuscule Danse. Elle a commencé sa carrière en tant que couturière et découpeuse dans des ateliers de costumes à Montréal, mais œuvre aujourd’hui majoritairement comme créatrice et assistante dans le milieu de la danse et du cirque. C’est aux côtés de Marilène Bastien qu’elle a la chance d’explorer au sein des plus grandes compagnies de cirque, de danse et d’opéra depuis maintenant trois ans. On y retrouve notamment le Cirque du soleil, le Cirque Éloize, Lucie Grégoire Danse, Maribé sors de ce corps, Catherine Gaudet, Corpuscule danse, Bouge de là, PPS danse et bien d’autres. Alliant avec finesse l’univers de la mode et la fluidité du mouvement, Amélie communique à travers le textile, un langage bien à elle.

Mélanie O’Bomsawin

D’abord mère, puis fille et petite-fille, Mélanie O’Bomsawin est aussi monteure, vidéaste et artiste en nouveaux médias. Née d’un parent abénaki et d’un autre québecois, elle travaille la vidéo sous toutes ses formes pour explorer ses liens avec celles et ceux qui étaient là avant elle et celles et ceux qui suivront. Dans sa pratique, elle s’intéresse aux questions d’identités, de traditions, de mémoire et de transmission du savoir à travers nos relations. Intéressée par les nouvelles technologies, elle souhaite découvrir sans cesse de nouveaux moyens lui permettant de raconter des histoires. Elle crée pour les générations passées et celles à venir. Mélanie est membre de la communauté abénakise d’Odanak et habite présentement à Tiohtià:ke / Mooniyaang / Montréal.

Félix-Antoine Morin

En tant qu’artiste sonore, les compositions de Félix-Antoine Morin sont inspirées par les musiques traditionnelles et sacrées dont il reprend du rituel le principe de dynamique processuelle. Les diverses matières sonores (paysages, bruits ou instruments multiples) sont autant d’éléments qui élaborent un dispositif qui vise non pas à déterminer la musique, mais à la convoquer. Une architecture stratifiée, parfois tissée d’états suspendus qui se nourrissent de polarités contraires. Dans le substrat de ses œuvres, les évènements sonores frôlent le mélodique sans jamais s’y abandonner, écrivent une narration qui navigue à l’échelle du micro et du macro, se densifient en des noeuds précaires qui se désagrégent dans l’instant. L’expérience d’écoute aspire à une traversée de paysages, d’images et de croisements poétique. Félix-Antoine Morin a étudié les arts visuels à l’UQAM et la composition électroacoustique au Conservatoire de Montréal. En 2008, il remporte un prix du JTTP et en 2012, il reçoit le prix Joseph S. Stauffer du Conseil des arts du Canada. Ses oeuvres ont été présentées lors de plusieurs événements nationaux et internationaux. Il est aussi membre fondateur de l’étiquette Kohlenstoff Records.

Tristan-Olivier Breiding

Diplômé du programme de Création et production de l’École Nationale de théâtre et d’une double majeure en théâtre et en histoire à l’Université d’Ottawa, Tristan-Olivier s’intéresse à tous les aspects de l’éclairage, mais principalement à la conception de lumières. À travers sa pratique, il cherche à utiliser la lumière pour peindre la réalité et sculpter l’espace. Il désire garder la lumière en mouvement pour suivre les respirations sonores et textuelles de l’univers scénique.

Dans les dernières années, il a eu la chance de concevoir les lumières pour plusieurs spectacles dont Blue light (Théâtre Trillium), On maronne (Théâtre Cercle Molière), Ode (Théâtre Rouge-Écarlate et la bibitte poétique), Mme et Messieurs, garçons et filles et Gaston Klaxon (VOX Théâtre), Shorelines (Tactics). Il a également pu assister des éclairagistes et reprendre des productions en tournée avec des compagnies comme Les deux mondes, Spectra musique et Encore Spectacle. Il œuvre principalement à Montréal et à Ottawa.

Marie-Ève Chabot Lortie

Diplômée du bac en théâtre de l’Université Laval, Marie-Eve Chabot Lortie œuvre principalement comme metteure en scène et dramaturge. Elle est co-fondatrice et directrice artistique de la compagnie Les Gorgones, ainsi que membre du Collectif du Trottoir.

En juin 2016, elle dirige le laboratoire Trafiquée d’Emma Haché, présenté à Premier Acte. Lors de la saison suivante, elle signe la mise en scène du spectacle dans sa version intégrale. En 2018, Marie-Eve assure l’assistance de Celle qu’on pointe du doigt de Marie-Pier Lagacé. Au printemps 2019, elle met en lecture Parfaites [sic] de Marie-Josée Lépine aux Chantiers/constructions artistiques.

Suite à deux laboratoires de recherche et création (Premier acte – 2019; La Charpente des fauves – 2021) Marie-Eve est invitée à poursuivre la création de son premier texte lors d’une résidence d’écriture à Caraquet (Théâtre Populaire d’Acadie – 2022). Cette production des Gorgones, D.écimées, prend l’affiche au Théâtre Périscope en mars 2023. En juin de cette même année, elle participe à titre d’interprète au Rendez-vous de la pluralité.

Les enjeux féministes, le métissage des disciplines, la recherche documentaire et la médiation sont au cœur de la démarche de Marie-Eve. Artiste québécoise et wolastoqiyik, elle s’intéresse également aux questions entourant la quête d’une identité métissée et la réappropriation culturelle. Son intérêt marqué pour la danse lui a aussi permis d’enrichir ses réflexions et sa pratique auprès de plusieurs collaborateur·rices tel·les que Maryse Damecour, Jean-François Duke et Ivanie Aubin-Malo.

Marie-Eve possède finalement un D.E.S.S. en enseignement collégial. Depuis 2011, elle enseigne au Profil théâtre du Cégep Limoilou.

Julie-Christina Picher

Julie-Christina Picher, artiste-peintre et première scénographe atikamekw au Québec, a terminé ses études collégiales en arts plastiques en 2005. En 2011, elle obtient son diplôme en scénographie (option théâtre) au Collège Lionel-Groulx. Depuis, elle a collaboré à plus d’une vingtaine de pièces de théâtre, dont cinq avec les Productions Ondinnok. Outre le théâtre et la peinture, elle œuvre aussi pour le cinéma québécois. Plus particulièrement, les films réalisés et produits par François Delisle et une première direction artistique sur Soleils Atikamekw, film de Chloé Leriche.

En 2015, elle quitte la grande ville pour s’établir sur la Côte-Nord, endroit parfait pour élever son premier enfant; elle y fait grandir non seulement ses fils, mais également son inspiration pour une nouvelle série de peintures grand format. Les projets en cinéma et en théâtre ne cessent d’occuper son temps et ses idées, et même malgré la pandémie, le travail et les inspirations pour ces projets lui permettent de garder espoir et ambition pour le futur. Chose certaine, cette femme dynamique n’est pas au bout de ses projets!

Julian Rice

Julian Rice est un artiste multi-instrumentiste basé à Montréal. Élevé en tant que Mohawk de Kahnawake, Julian a également des ancêtres de la nation Micmac de Gespeg.

Ayant travaillé comme musicien et ingénieur du son pour divers groupes locaux, Julian a travaillé à presque toutes les étapes de la création musicale, y compris l’écriture de chansons, l’arrangement, l’enregistrement, le mixage, le mastering, la performance en direct, la performance en studio et la production. Il a travaillé dans des genres aussi variés que le rock classique et moderne, la musique électronique, l’ambient, le singer songwriter, le folk, la musique classique et la musique psychédélique.

Le travail actuel de Julian utilise tout l’étendue de son expérience musicale, incorporant du violon classique avec des techniques modernes de traitement d’effets, d’arrangement en direct, de mixage en direct, de bouclage, de synthèse et de manipulation d’échantillons afin de créer des paysages sonores multicouches vivants qui peuvent répondre au moment présent aussi efficacement que n’importe quel instrument en direct. Toute distinction entre la performance musicale et l’ingénierie musicale est dissoute par la capacité de Julian à contrôler chaque fil de ses tapisseries sonores pendant qu’il joue, à n’importe quelle étape de leur tissage.

Julian continue de travailler avec d’autres artistes autochtones, notamment Kizis Tibik et Ivanie Aubin-Malo.