La Rotonde
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Be Heintzman Hope

Vivant entre Tio’tia:ke/Mooniyang, connue colonialement sous le nom de Montréal et les territoires non cédés des peuples xwməθkwəy̓ əm (Musquem), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səl̓ílwətaʔɬw (Tsleil-Wateuth), Be Heintzman Hope, évolue entre le son et la performance en animant des prestations de musique, de danse et de rituel d’incarnation.

Sa pratique fait le lien entre la formation en danse et la résolution de conflits, la guérison et les arts communautaires. Be organise des ateliers dans des espaces de transition, des institutions de danse, des universités, des contextes « à faire soi-même » (do it yourself) et des festivals centrés sur les corps queer, trans, racialisés et les travailleur.euse.s du sexe – offrant la méditation, le chant et la danse comme remèdes aux personnes qui sont au tout début de leur parcours de guérison. Iel a animé des ateliers pour diverses organisations et institutions telles que le centre de recherche Sherpa, l’Université Queens, l’Université des Arts de Philadelphie, l’Université de Pennsylvanie, Mascall Dance, Toronto Dance Theater, Ponderosa, le Studio 303, le Toronto Dance Community Love-In, Articule, le Festival TransAmériques et le Centre de lutte contre l’oppression des genres. Be danse dans la récente création de Clara Furey, Dog Rising, aux côtés de Winnie Ho, Brian Mendez et Baco Lepage-Acosta. Cette pièce d’endurance utilise la répétition pour explorer les impulsions primitives, la dissonance, l’unisson et la vibration polyphonique.

Artiste recevant le soutien de Parbleux, Be crée actuellement une performance et une installation ambulatoire multimédia. Ses études sur l’érotisme, les frontières énergétiques, la méditation, la médecine, les traumatismes, la guérison, la maladie et la mort sont à la base de sa pratique. Une grande partie de ce travail est une quête pour cocréer des économies alternatives et des structures communautaires de tendresse et de soins radicaux.

Clara Furey

Formée en musique au Conservatoire de Paris, Clara Furey commence sa carrière par la chanson et la composition. Elle poursuit ensuite sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal et performe pour des chorégraphes tels que George Stamos, Damien Jalet et Benoît Lachambre. Artiste habituée aux collaborations (Untied Tales avec Peter Jasko, présentée à la Biennale de Venise en 2016, Ciguë avec Éric Arnal Burtschy), Furey signe sa première direction artistique en solo en 2017 avec Cosmic Love, une pièce de groupe à la gestuelle minimale qui explore les vides et la part invisible dans l’interaction du corps, du chant et de l’espace.

La chorégraphe et performeuse s’intéresse au déplacement des codes dans différentes formes d’art et au dialogue interdisciplinaire. En 2017, elle performe 90 fois When Even The aux côtés d’une sculpture de Marc Quinn dans le cadre de l’exposition sur Leonard Cohen au Musée d’art contemporain de Montréal. En 2019, elle crée Rather a Ditch, un solo écrit pour Céline Bonnier, sur la porosité des corps en réponse à l’album Different Trains de Steve Reich.

Ses pièces ont tourné dans de nombreux festivals dont La Biennale de Venise, Les Rencontres Chorégraphiques et June Events à Paris, le Festival TransAmériques à Montréal, ImPulsTanz à Vienne, Performance Mix à New York et dans divers pays dont la Lituanie, la République-Tchèque, la Slovaquie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Azerbaïdjan et la Bulgarie.

Avec Dog Rising, Furey clôt sa recherche sur la tension et l’immobilité, libérant l’énergie contenue dans un spectacle axé sur la persistance, le groove et le plaisir. Elle insiste sur la répétition de boucles à l’infini à travers un voyage physique extrême, une spirale envoûtante, lancinante, pénétrante.

Thibaut Eiferman

Thibaut Eiferman est chorégraphe et danseur. Né à Paris, il déménage aux États-Unis à un très jeune âge. Il suit une formation classique à l’école du American Ballet Theatre à New York. Thibaut vit ses premières expériences de scène avec le Ballet BC à Vancouver et s’engage dans de multiples tournées sur les territoires canadien et américain avec la compagnie. En 2014, il s’installe à Los Angeles pour rejoindre la Ate9 Dance Company sous la direction de Danielle Agami, avec laquelle il développe sa compréhension du Gaga, la recherche de mouvement d’Ohad Naharin. En 2017, il est invité par Naharin à rejoindre l’Ensemble de la Batsheva Dance Company en Israël. De retour en France, il entame sa propre recherche chorégraphique et travaille en tant qu’interprète pour les chorégraphes Christian et François Ben Aïm et Oona Doherty. Il est aussi professeur certifié de Gaga, enseignant notamment à l’Opéra de Paris. Il fonde la Compagnie Entity en 2019.

Luca Truffarelli

Luca Truffarelli est un photographe et vidéaste indépendant basé à Dublin. Diplômé en photographie en 2011, il a commencé à expérimenter et à se lancer des défis dans le domaine des arts visuels. Ces dernières années, il s’est impliqué dans des œuvres de danse contemporaine et de théâtre en tant que photographe/vidéaste, concepteur visuel/de décors et collaborateur artistique. Il s’est découvert une passion pour la photographie culinaire en travaillant avec certains des plus grands chefs de Dublin.

Son travail peut être vu dans Photoireland, Dublin Dance Festival, Dublin Theatre Festival, Espace des Arts, Mouvement, Cara Magazine, The Ark, Sky Art, Tate Britain, Hangartfest, Fringe Festival, Bealtaine Festival, DMJ Japan, BBDO, Boys and Girls, Carve On, L’Oreal, Brown Thomas, The organic collective, Boqueria, Fitzwilliam Hotel, Listone Giordano, Manrico Cashmere, Narrow Jeans, Bargello Museum of Florence, Studio 6 Aprile for RAI.

A’nó:wara Dance Theatre

L’A’nó:wara Dance Theatre est dirigé par Barbara Kaneratonni Diabo. Originaire de Kahnawake et vivant maintenant à Montréal, Barbara est Kanienkehaka (Mohawk) et est danseuse et chorégraphe depuis plus de 25 ans. Elle se spécialise dans la combinaison de la danse traditionnelle des Premières Nations et des styles contemporains. Son objectif est d’inspirer les autres, d’encourager la fierté culturelle, d’élever l’esprit et de favoriser l’éducation et la communication.

Gabriel Jobin

Gabriel Jobin fait ses débuts en breakdance en 2000. Il tourne à travers le Canada, notamment en performant plus de 500 spectacles jeunesse interactifs, en plus de plusieurs autres productions de la compagnie 360 MPM et quelques émissions télévisées dont les célèbres Danser pour gagner et Révolution.

Fasciné par le concept de freestyle, il décide d’approfondir son vocabulaire personnel de danseur. Gabriel traduit donc cela par une quête de « nouveauté nostalgique perpétuelle ». Dès lors, il développe ses propres systèmes en les mélangeant à ceux des pionniers de son art. De fil en aiguille, son intérêt pour le crédo hip-hop s’élargit et Gabriel se laisse séduire par l’univers contemporain. Il travaille avec les compagnies Tentacle Tribe et Destins Croisés qui le stimulent et influencent son propre univers artistique. Son futur est prometteur et son évolution n’a pas encore vu son apogée.

Rodolphe St-Arneault

Rodolphe St-Arneault est diplômé de l’École de théâtre de Saint-Hyacinthe. Concepteur d’éclairage et régisseur de spectacle spécialisé en cirque et en danse, il réalise des projets théâtraux à l’occasion. Depuis sa sortie de l’école, il a travaillé notamment avec Julie Vincent, Yves Dagenais, Johanne Madore, Jamie Adkins, Maude Gareau, pour l’École nationale de cirque et a conceptualisé plusieurs événements privés d’envergure tant au Québec qu’à l’international. Parallèlement à son travail scénique, il explore aussi la lumière à travers la photographie artistique.

Yassine Khyar

Yassine Khyar est un danseur marocain basé à Casablanca. Il commence à danser en 2013. À cette époque, il découvre la culture et le monde du breaking, qui représentent tout de suite pour lui une discipline et un art lui permettant de se vider de toute énergie négative, de laisser libre cours à son imagination et à l’expression de soi. Un an plus tard, il rencontre quelques danseurs DAl et cofonde le crew spécialisé dans le breakdancing We The Lions, avec lequel il remporte plusieurs prix au Maroc et en Europe. Il travaille avec des compagnies de danse où il a l’occasion d’être danseur-interprète dans plusieurs pièces et spectacles à travers le monde.