La Rotonde
En
En

Ryan O’Neill

Après avoir obtenu un diplôme en danse avec mention de l’Université d’Ulster, Ryan a complété une maîtrise en interprétation de la danse à Laban dans le cadre de la compagnie professionnelle Transitions. Depuis, Ryan a travaillé avec Maiden Voyage Dance, Off The Rails, ponydance, Tinderbox, Primecut, Oona Doherty Works (Irlande du Nord), Irish Modern Dance Theatre, Junk Ensemble, Panpan, Company Philip Connaughton, CoisCéim, Liz Roche Company, Emma Martin/United Fall, This is pop Baby (Irlande), Gwyn Emberton Dance (Royaume-Uni). Il a également participé au spectacle immersif Sleep No More de Punchdrunk à Shanghai et à The Burnt City à Londres. En 2011, Ryan est sélectionné par le Conseil des arts d’Irlande du Nord pour rencontrer la reine Élisabeth II au palais de Buckingham en reconnaissance de ses réalisations en tant que jeune dans le domaine des arts. Ryan est également un professeur de yoga Ashtanga qualifié et certifié dans la chaise Garuda et le travail sur tapis.

Sati Veyrunes

Sati Veyrunes est née en 1995 à Grenoble, en France. Après des études en histoire, elle se forme à la Salzburg Experimental Academy of Dance. Sa pratique artistique se situe entre la danse et la performance. En 2020, Oona Doherty lui transmet son solo Hope Hunt (and the ascension into Lazarus) qu’elle tourne, depuis, à l’international. Parallèlement, elles continuent leur collaboration pour divers projets filmiques et chorégraphiques dont Hunter Filmed (2021), et Navy Blue (2022). En 2021, à la suite de leur rencontre autour du cri, Benjamin Kahn commence l’écriture d’un solo pour Sati. C’est le deuxième volet d’une trilogie, qui donne naissance à Bless the sound that saved a witch like me. Elle travaille aussi avec Nach. En tant qu’autrice, Sati a par ailleurs entamé un projet d’écriture pluridisciplinaire. Elle vit à Marseille.

Kim Lafontaine

Kim Lafontaine est une artiste multidisciplinaire diplômée aux cycles supérieurs arts visuels de l’Université Laval. Elle pratique les arts vivants, entre autres la chorégraphie sculpturale, l’installation et l’art vidéo.

Lafontaine est récipiendaire de plusieurs prix et bourses, dont la bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), trois bourses de la Maison de la Culture à Trois-Rivières, le prix Silex, le prix Grave ainsi que le prix Benjamin-Sulte. Ses œuvres sont exposées à la Galerie d’art du Parc, au Centre d’exposition Raymond-Lasnier, à l’Atelier Silex, aux ateliers du Roulement à billes, et présentées au Cinéma Le Tapis Rouge.

L’artiste cumule une banque d’œuvres réalisées à ciel ouvert. Ses œuvres font partie de la collection collégiale de l’Abitibi-Témiscamingue ainsi que de la collection de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Lafontaine a aussi coloré les rues de Paris : soit le pavé du Musée Pompidou et Le petit théâtre du 18ème.

De plus, Kim séjourne en résidence de création à l’Atelier Silex (Trois-Rivières), à la Maison Saint-Dilon (Natashquan) ainsi qu’à La petite Place des Arts (Saint-Mathieu-du Parc) et à La Rotonde (Maison pour la danse, ville de Québec).

L’artiste multidisciplinaire publie aux Éditons Le Portageur un premier recueil pensé par et pour la jeunesse de la Moyenne-Côte-Nord intitulé Jaune. Kim est active comme travailleuse culturelle. Elle anime des rencontres culturelles, parfois à titre de modératrice (Manif d’Art 8 en collaboration avec le Musée national des beaux-arts de Québec ainsi qu’avec le Musée de la civilisation de Québec). Elle a été coordonnatrice artistique auprès de divers organismes tel que Panache Art Actuel ainsi qu’à l’Université du Québec à Trois-Rivières pour une mise en valeur des œuvres d’art issues de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement. Passionnée d’écriture, elle fait de la rédaction auprès d’artistes professionnels.

Mélia Boivin

Artiste interprète-créatrice de la relève, Mélia Boivin se considère comme une créature qui approche le mouvement avec imagination et inventivité. Elle complète un Baccalauréat en danse à l’UQAM (2022). Également bachelière (2017) en Anthropologie sociale et culturelle, ce parcours a semé chez elle un élan de curiosité. Admise au DESS en éducation somatique à l’UQAM, ce cursus lui permet d’alimenter sa soif d’apprendre et de propulser sa réflexion créative.

Elle est stimulée par les rencontres plurielles et éphémères entre le corps et ses sensations. Sa démarche artistique valorise l’expression corporelle en passant par l’expérience sensorielle. Son intention est de découvrir les possibilités quant à la manière d’interpréter les corps qui animent l’espace et le transforment.

Tomas Furey

Tomas Furey a étudié au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en piano classique puis au Conservatoire de musique de Montréal en composition électroacoustique. Il compose depuis pour la danse contemporaine (Dave St-Pierre, Benoît Lachambre, George Stamos, Clara Furey et Peter Jasko, Eric Arnal Burtschy, la 2ème porte à gauche, Mélanie Demers, Frédérick Gravel et Katie Ward), pour le théâtre (Jérémie Niel, Loui Mauffette, Alice Ronfard), le cinéma (Carole Laure) et pour la publicité. Son premier EP en solo sort en 2015. Il est en tournée avec Cosmic Love de Clara Furey et participe à la composition musicale de MCC, un projet d’une durée de cinq ans de Moment Factory.

Winnie Ho

Winnie Ho (Superhova) est une artiste de performance en danse qui jongle avec l’alchimie de l’espace, des sentiments et des pertes dans des corps vivants et non vivants. Ses œuvres permettent la digression et la transformation à travers des dialogues ouverts et l’intuition collective. Son intérêt et ses recherches portent sur la pratique de l’empathie, la réalisation de performances télépathiques et la conversation avec des plantes et des objets. Elle a été récipiendaire du programme de bourses d’études Danceweb 2017 au Festival ImPulsTanz à Vienne. Elle a performé pour Shake It Collaborations en Suède, Chih-Chien Wang au Künstlerhaus Bethanien à Berlin et Clara Furey dans Cosmic Love à Montréal. Ses installations et performances ont été présentées au Ponderosa Festival à Stolzenhagen en Allemagne, à la Spring Board Summer Series à Calgary, au MIX Festival à New York, au Petit Festival à Paris, au Out There Festival au Portugal et à la Galerie Articule à Montréal. Son solo Yellow Fever a été présenté à La Centrale Galerie Powerhouse à Montréal. Winnie a collaboré avec Angie Cheng et Chi Long dans Seeds Cast Afar From Our Roots, une installation-performance et recherche en diaspora asiatique, qui a été créée au MAI (Montréal, Arts Interculturels) en mai 2019.

Baco Lepage-Acosta

Baco Lepage-Acosta est une personne multidisciplinaire trans/non-binaire qui, après sa diplomation de l’École de cirque de Québec en 2019, s’enracine à Tio:tiá:ke/Mooniyang, colonialement connue sous le nom de Montréal. Depuis, iel a travaillé sur le projet d’Érika Nguyen et Jimmy Gonzalez-Palacios, Paysages Dynamiques, ainsi que sur son propre projet 1+1≠2, une recherche d’installation de jonglerie en mouvement. Baco collabore avec Be Heintzman Hope sur une série de vidéos performances, Poetics to Activate the Technology of the Body, inspirée par les méditations guidées et l’approche how-to d’une vidéo d’entraînement. En septembre 2021, de par son désir d’explorer davantage son intérêt pour la vidéo, Baco commence le programme de Film Production à l’Université Concordia. Ses principales inspirations à ce jour sont : le fleuve, les câlins, la crème glacée, les chiens et les puppycats (dans n’importe quel ordre).

Brian Mendez

Originaire et résident de Montréal, Brian Mendez a toujours eu un intérêt pour l’art de la danse et c’est d’abord en danse urbaine qu’il débute sa formation. À 20 ans, il fréquente le studio de danse Urban-Element Zone (2013) où il prend des cours de hip-hop, waacking et dancehall. Un peu plus tard, il suit le programme préuniversitaire en danse contemporaine du Collège Montmorency (2014-2016), avant d’entreprendre sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal (2016-2019). C’est durant son cursus à l’EDCM que Brian découvre le voguing, un style né à Harlem, New York, par la communauté LGBTQ+ latino-américaine et afro-américaine. Cette danse devient pour lui une forme d’expression qui rassemble toute une communauté. À l’EDCM, Brian a eu la chance de collaborer avec Kyra Jean Green, Edgar Zendejas, Darryl Tracy, Catherine Tardif, Virginie Brunelle, Iker Arrue et Marie Béland. Diplômé de l’EDCM, Brian poursuit son éducation sur le voguing et sa culture afin de la partager à Montréal. Il danse notamment dans Dog Rising de Clara Furey, une pièce d’endurance qui utilise la répétition pour explorer les impulsions primitives, la dissonance, l’unisson et la vibration polyphonique.