2023-2024 - Page 5 - La Rotonde

Falciony Patino

Falciony Patino s’initie très tôt à la danse traditionnelle colombienne. Natif de Funza, le Colombien a étudié la danse contemporaine à l’Institut supérieur des arts de Bogotá et a fait partie de la compagnie Orkeseos. En 2009, il pose ses valises à Toronto et intègre le Ballet Creole comme étudiant et membre de la troupe. C’est au sein de la compagnie qu’il crée Cabildo, un groupe de travail qui reprend la danse traditionnelle colombienne dans une approche contemporaine. Falciony Patino s’est produit avec le Newton Moraes Dance Theatre (Brazil, The Land of Tears and Soul, Testosterone), Alejandro Ronceria (Amalgama), le Kaha:Wi Dance Theatre (The Honouring), Red Sky Performance (Mistatim) et la Little Pear Garden Dance Company (Unleash).

Simik Komaksiutiksak

Personne bispirituelle, Simik Komaksiutiksak est originaire de Rankin Inlet, au Nunavut. Sa passion pour la danse et pour les arts du cirque remonte à l’enfance. Simik Komaksiutiksak mêle danse contemporaine et arts du cirque et a voyagé dans plus de 40 pays avec les croisières maritimes AIDA. Parmi les moments forts de sa carrière figurent le spectacle Sept moments de joie du Cirque Éloize, sa collaboration avec Taboo des Black Eyed Peas lors des Jeux autochtones de l’Amérique du Nord et la production Danseurs du Ciel (Sky Dancers) du A’nó:wara Dance Theatre. L’artiste a également fait une apparition dans la série télévisée PULSE d’APTN. Sur invitation de l’Arctic Rose Foundation, Simik Komaksiutiksak enseigne aux jeunes autochtones et inuits la danse et les arts créatifs.

Sebastian Hirtenstein

Ayant suivi une formation croisée entre les disciplines de la danse de rue et les techniques contemporaines, Sebastian « Bash » Hirtenstein cherche à se développer non seulement en tant que danseur et chorégraphe, mais aussi en tant qu’artiste complet à Toronto et à l’étranger. Il a travaillé avec des chorégraphes d’horizons très divers, notamment Denone Isaacs (Motivating Excellence Season Two), Rodney Diverlus (The Spectrum Project), Emilio Colalillo (EmiMotion), Lenny Len (Flavah Shop), Michael Caldwell, et plusieurs autres. Il s’est produit avec des artistes tels qu’Ariana Grande, Simone Denny, Ferahri, Nikole Gabriel, Prince Young et Wildheart. Sa soif d’apprendre des meilleurs le pousse non seulement à s’entraîner avec des danseurs locaux, mais aussi à voyager à l’étranger, au Broadway Dance Center (New York), à Urban Element (Montréal) et à Seoul Tanz Station (Séoul). Bien qu’il se sente à l’aise dans les mouvements de la danse contemporaine et du hip hop, il cherche constamment à ajouter d’autres styles à son répertoire, tels que le Bharatanatyam, le Bollywood et les danses africaines. Dans sa quête de création d’œuvres novatrices et originales, il suit le programme professionnel de la School of Toronto Dance Theatre, où il étudie une grande variété de techniques contemporaines et modernes.

Lauren Ashley Jiles

Dans le rôle de Lou Lou la Duchesse de Rière, Lauren Ashley Jiles mêle les attributs du burlesque classique aux symboles de son héritage mohawk de Kahnawake. Au New Orleans Burlesque Festival, elle est devenue la première femme autochtone à être nommée reine du genre. Jiles a été nommée artiste canadienne numéro 1 en 2019 et 2020. En 2019, elle a également été nommée reine du burlesque de la Nouvelle-Orléans et deuxième vice-championne du Burlesque Hall of Fame Runner. Elle défend de nombreuses causes, notamment l’Association des femmes autochtones du Canada.

Katie Couchie

Katie Couchie est une danseuse oji-crie de la Première Nation Nipissing qui vit à Tkaronto. Diplômée du programme d’interprétation en danse du Collège George Brown en 2020, elle a collaboré avec Peggy Baker, le Kaha:wi Dance Theatre, Red Sky Performance, Alejandro Ronceria, Christine Friday, Hanna Kiel (Human Body Expressions), la Little Pear Garden Dance Company et Jera Wolfe. En 2021, Katie Couchie se produit au Toronto Fringe Festival et prend part à une résidence numérique offerte par le Centre des arts de Banff sous la houlette de Christopher House. Elle a aussi bénéficié d’une résidence au Toronto Dance Theatre, sous la direction de Cody Berry. En 2023, on la retrouve dans trois productions : Danseurs du Ciel (Sky Dancers) de Barbara Diabo (A’nó:wara Dance Theatre), Homelands et The Mush Hole du Kaha:wi Dance Theatre.

Daniela Carmona Sánchez

Daniela Carmona Sánchez est une danseuse mexica née au Mexique (Tenochtitlán). Elle s’intéresse à la danse comme un rituel ancestral et comme engagement dans le féminisme, la culture autochtone et la danse-théâtre. Elle est diplômée du baccalauréat en danse contemporaine de l’Institut national des beaux-arts (2016) de l’École nationale de danse classique et contemporaine. Elle a reçu une bourse du Limón Institute de New York pour participer à l’atelier intensif de technique Limón à Los Angeles, Californie (2015).

Elle a travaillé avec l’une des compagnies les plus importantes du Mexique, Barro Rojo Arte Escénico, se produisant dans des festivals nationaux et internationaux autour de la République mexicaine, de la Colombie, des États-Unis et de l’Afrique (2014-2018). Elle a également collaboré avec le chorégraphe Himangini Puri dans un film de danse Afterimage à New Delhi, Inde (2018). Elle a commencé sa carrière comme danseuse indépendante à Montréal en 2018 où elle a collaboré avec des chorégraphes renommés tels que Paco Ziel, Leticia Vera, Carlos Rivera, Kyra Jean Green, Barbara Diabo et Newton Moraes.

Elle a également fait partie de Carmen à l’Opéra de Montréal (2019) et du festival Cérémonie de la mort du CCOV pour interpréter sa pièce Histoire d’un amour, présentée également à Sherbrooke au Festival de Danse servi au volant (2020).

En tant que danseuse mexicaine à Montréal, elle présente ses propres chorégraphies dans des événements de célébration du jour des morts tels que La tilica (2019), Dia de muertos NDG et Nuit blanche avec l’Institut culturel du Mexique à Montréal. Depuis 2019, Daniela travaille avec la compagnie de danse A’nó:wara Dance Theatre dirigée par Barbara Diabo, originaire de la nation Kanyen’kehà:ka. Plus récemment, elle a fait partie de la distribution de la pièce Migiis: Underwater Panther de Red Sky Performance (Toronto) sous la direction de Sandra Laronde, originaire de la nation Anishinaabe.

MARIBÉ – SORS DE CE CORPS

Depuis 2005, MARIBÉ – SORS DE CE CORPS a pour mandat la création et la circulation des projets conçus et dirigés par Marie Béland. La compagnie fonde ses activités sur des créations qui explorent la manière dont nos corps se transforment au contact de la scène, se soumettant ou non à ses codes et conventions. Puisant sa matière parmi les gestes qui composent nos lieux communs sociaux comme culturels, Marie réutilise les mouvements présents dans différentes sphères de nos vies pour rendre visible leur dimension esthétique. Par un travail sur la présence scénique et la performance, Marie Béland réfléchit, avec le concourt actif des interprètes, à l’impact sur le spectateur d’une image du corps oscillant entre le geste quotidien, le mouvement « ordinaire », et leur déploiement en œuvre d’art vivant. Ses créations abordent le spectacle comme un phénomène à la fois social et esthétique, une occasion d’étudier l’impact des artifices de la scène sur nos perceptions de l’Autre, et le rôle de l’art vivant dans nos sociétés. La scène agit alors comme un révélateur des zones troubles de la fiction – intervertissant le vrai, le faux et la vraisemblance.

En découlent des œuvres joueuses qui deviennent un miroir de nos codes sociaux, et de nos manières de gérer nos relations humaines. Questionner l’être-en-scène devient une façon d’inviter le public à questionner ses propres manières d’agir au quotidien. Chaque œuvre est le terrain d’une écriture finement ciselée qui valorise la complexité du contenu et de son propos. En résultent des spectacles qui ont le pouvoir de rejoindre le grand public comme les plus néophytes, souvent des adolescent·e·s.

Par ailleurs, la compagnie fait preuve d’un rayonnement local comme international grâce au développement d’un réseau de partenaires diversifiés : théâtres spécialisés, pluridisciplinaires, diffuseurs jeunes publics, festivals, etc.

Borna Babić

Borna Babić est un danseur, créateur et enseignant. Il travaille notamment avec Wim Vandekeybus / Ultima Vez et Olivier de Sagazan.