José Major
Le batteur José Major travaille avec de nombreux artistes dont Pierre Lapointe, Frédérick Gravel et Salomé Leclerc.
Le batteur José Major travaille avec de nombreux artistes dont Pierre Lapointe, Frédérick Gravel et Salomé Leclerc.
Nicolas Basque est musicien, compositeur et concepteur sonore. Il est membre du groupe Plants and Animals avec qui il tourne régulièrement en Amérique du Nord et en Europe, et du groupe Bibi Club fondé avec Adèle Trottier-Rivard. Il a participé à plusieurs projets de théâtre et de danse. Il a travaillé avec Claude Poissant, Serge Denoncourt, Christian Lapointe, Alexia Bürger, Geoffrey Gaquère, Benoît Vermeulen, Caroline Laurin-Beaucage, Jean-Simon Traversy et Stéphane Gladyszewski. Il a remporté un masque de la conception sonore pour Le Traitement (Théâtre PàP) en 2005 et a été finaliste avec Plants and Animals pour deux junos et le prix Polaris pour le disque Parc Avenue. Il a participé comme guitariste aux albums de Philémon Cimon, Pierre Lapointe et Marie-Pierre Arthur et les accompagne régulièrement en concert.
Alessia est chorégraphe. Elle commence sa carrière en travaillant l’image, d’abord en volume, à travers l’installation et la scénographie, pour finalement la faire disparaître dans le mouvement, en concentrant sa création autour de la danse depuis 10 ans.
Inspirée de pratiques populaires comme les arts martiaux et les danses folkloriques, elle interroge l’impérialisme en analysant les mécaniques de pouvoir et les esthétiques institutionnelles. Dans un souci de « réparation », elle cherche des solutions systémiques en studio et à travers le mouvement pour proposer d’autres manières d’être en relation.
Elle est fondatrice de la coopérative En Archipel, implantée en Belgique, et collabore avec des centres d’arts en Allemagne, en France, au Chili, à Porto Rico, au Sénégal, en Inde, en Autriche, et récemment au Québec.
Ce spectacle de danse-théâtre, réactualisation du mythe d’Orphée, est une toute première collaboration entre Le Trident et La Rotonde.
Musicien et poète aux talents exceptionnels, Orphée jouait de sa lyre pour charmer les animaux sauvages et émouvoir les êtres inanimés. De retour d’un voyage en Égypte avec les Argonautes, il épouse la très belle Eurydice dont il est amoureux fou. Le jour même de leur mariage, fuyant les avances d’Aristée qui la pourchasse, Eurydice pose son pied sur un serpent venimeux caché dans les hautes herbes. Mordue par la bête, la belle meurt et descend aux Enfers. Orphée, inconsolable, défie toutes les conventions et fonce, tête baissée, dans le royaume des Enfers pour tenter de ramener son aimée dans le monde des vivants.
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada, en 1996, Isabelle Hubert a vu une dizaine de ses textes créés sur les scènes de et du Québec. Parmi eux, mentionnons Couteau, sept façons originales de tuer quelqu’un avec…, Boudin, révolte et camembert, À tu et à toi (production finaliste pour le Prix de la critique de Québec 2007-2008), La robe de Gulnara (Prix de la critique de Québec 2009-2010), Laurier Station, 1001 répliques pour dire je t’aime (Prix Coup de Coeur Télé-Québec, FAIT 2012), Frontières et Le cas Joé Ferguson. Auteure polyvalente, elle a aussi adapté des romans pour la scène (Agaguk d’Yves Thériault, Moby Dick d’Herman Melville, Les Plouffe de Roger Lemelin, La Bête à sa mère de David Goudreault), écrit des comédies d’été qui connaissent beaucoup de succès, prêté sa plume à des projets muséologiques et participé à titre de scénariste à quelques projets de cinéma et de télévision. Elle a réalisé plusieurs résidences d’écriture, entre autres à Londres, à Villeneuve-lès-Avignon et en Guadeloupe. Depuis 2005, elle enseigne l’écriture dramatique à l’Université Laval.
Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2007, on a pu voir Frédérique Bradet dans plus d’une trentaine de productions sur les scènes du Québec et d’ailleurs, parcourant tous les registres, de la création contemporaine aux grands classiques théâtraux. Très impliquée dans la création théâtrale, Frédérique Bradet est cofondatrice et coordonnatrice artistique du Collectif Nous Sommes Ici avec lequel elle a entre autres créé Changing Room, Singulières et le Noshow, spectacle qui a d’ailleurs connu un vif succès autant au Québec qu’en Europe. Au fil des quinze dernières années, elle a enseigné dans plusieurs institutions et organismes, à des élèves de tous les niveaux, du préscolaire au collégial. Elle est professeure de diction au Conservatoire de musique de Québec et au Conservatoire d’art dramatique de Québec depuis 2019 et signait la mise en scène de L’Usine, au Théâtre Périscope, à l’automne dernier.
Carnaval | Organique | Sculptural | Iconoclaste
Adepte des performances hybrides et obsédé par l’idée de donner vie à ses sculptures, le plasticien Olivier de Sagazan offre une œuvre puissante peuplée d’images superbes et dérangeantes. Dans des tableaux d’une grande force visuelle, les corps – recouverts d’argile, puis sculptés, déformés – dévoilent leur part d’étrangeté, donnent à rêver, parfois jusqu’aux rivages du cauchemar. Ils nous remémorent certaines statuaires africaines, mais aussi les distorsions du peintre irlandais Francis Bacon, les morts-vivants du Polonais Tadeusz Kantor, la « danse du corps obscur » du butô japonais.
Une danse de vie, folle et fantasque, plastiquement transgressive, avec ses « accidents » qui donnent au spectacle le frisson d’une improvisation néanmoins totalement maîtrisée. Un carnaval. Une nef des fous, une messe païenne, une fête de l’âne.
Le programme double Hope Hunt and the Ascension into Lazarus + Navy Blue est annulé pour des raisons hors de notre contrôle. Les détenteurs et détentrices de billets recevront directement un remboursement à même leur carte de crédit ou seront contacté(e)s par le Grand Théâtre de Québec.
Percutant | Genre | Déconstruction
La chorégraphe de Belfast Oona Doherty bouscule avec son honnêteté viscérale et ses œuvres hantées par le passé de l’Irlande du Nord, entre violence, patriarcat et religion. Hope Hunt, « la chasse à l’espoir », brouille les frontières du théâtre physique, de la proclamation sociale et de la danse. Entre fureur et légèreté, la performeuse danse le désir d’espoir et d’avenir des jeunes hommes ouvriers, leurs attitudes et gestes, souvent provocateurs. À l’écoute des personnes qui vivent sans privilèges sociaux ou culturels, Doherty traverse les représentations existantes de la masculinité, de la morale et de la nostalgie. Hope Hunt se frotte au bitume pour mieux rebondir, entre gravité et espérance.
Cette soirée hors norme imaginée par l’artiste de Belfast Oona Doherty est un enchaînement de performances éclatées. D’abord, sera présenté le percutant Hope Hunt and the Ascension into Lazarus. Suivront un entracte animé avec DJ et la présentation de l’immense Navy Blue réunissant douze interprètes dans un ballet contemporain flamboyant sur fond de fin du monde.