La Rotonde
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Guillaume Arseneault

Guillaume Arseneault interface pixels, octets, photons et longueurs d’onde afin de créer des expériences interactives novatrices. Captivé par le numérique, l’électrique et le vivant, il hybride objets et protocoles pour produire des instruments interactifs où l’implication produit l’action. De l’art immersif à la projection sur structures en passant par la création sonore, lumineuse et technologique, l’étendue de ses champs d’expertise témoigne de sa créativité sans limites.

Actif depuis 2010, ses créations interactives ont été présentées entre autres par la Gaîté Lyrique, Arsenal MTL, ISEA, Ars Electronica, Mutek, MASSIVart, Eastern Bloc, le Quartier des spectacles, les RIDM, ArtBangBang, le FNC, Igloofest, la Société des arts technologiques, l’Office national du film du Canada et le Filmforum.

Cédric Dind-Lavoie

Cédric Dind-Lavoie est un multi-instrumentiste et compositeur basé à Montréal. C’est une imposante carrière comme bassiste-contrebassiste qui marque ses débuts professionnels, avec un intérêt particulier pour les musiques ouest-africaines mandingues (Kabakuwo, Balla Tounkara) et folk québécoises (Bon Débarras, Yves Lambert).

Ces dernières années, il partage son temps entre la scène, la réalisation d’albums et la création de trames sonores pour la danse (Zeugma, Les Archipels), le théâtre (Emmanuel Schwartz), le cinéma documentaire (Guillaume Duval) ainsi que pour le Cirque Éloize.

Il sort en parallèle deux albums de compositions originales: un opus jazz avec l’ensemble Mismar en 2015 suivi d’un album solo au piano sur l’étiquette britannique Preserved Sound. Ce parcours le mène finalement à Archives,un projet qui marie les archives de folklore de l’Amérique francophone à des musiques introspectives plus contemporaines. Paru en avril 2021, cet album reçoit un très bel accueil critique en plus de valoir au musicien plusieurs distinctions dont trois prix aux Canadian Folk Music Awards.

Soufiane Faouzi Mrani

Soufiane Faouzi Mrani commence la danse urbaine à l’âge de 18 ans et découvre un nouveau cadre d’expression qui nourrit son énergie créative. Son envie d’apprendre l’a rapidement mené vers la danse contemporaine et la création, qui enrichiront son langage chorégraphique. À partir de 2018, il intègre la compagnie Col’jam de Ahlam El morsli et Wajdi Gagui, puis les compagnies Dans6T de Bouziane Bouteldja, 2K-far de Khalid Benghrib, et Destins Croisés d’Ismaël Mouaraki pour des créations qui continuent de tourner à l’international. Il est membre du collectif maroco-français de recherche pluridisciplinaire TURBA, soutenu par l’Institut français et L’Uzine. En 2020, il crée son premier solo, Adaptation, soutenu par l’Institut Français de Meknès et la complicité de KLAP – Michel Kelemenis, dans le cadre de la coopération franco-marocaine et le soutien aux artistes marocains. En plus de sa carrière de danseur, il donne également des ateliers en danse pour les enfants et les adultes, partageant son savoir-faire et sa passion pour la danse.

Dorotea Saykaly

Dorotea Saykaly est une artiste indépendante et chorégraphe primée dont les œuvres scéniques et cinématographiques ont été présentées à l’échelle internationale.

Originaire de Montréal, au Canada, Dorotea a connu une carrière enrichissante en tant que danseuse au sein de la Compagnie Marie Chouinard et de la GöteborgsOperans Danskompani.

Avant de développer sa signature chorégraphique, Dorotea a travaillé avec des chorégraphes de renom tels que Sidi Larbi Cherkaoui, Sharon Eyal, Damien Jalet, Marina Mascarell, Marcos Morau, Marie Chouinard et Ohad Naharin.

En 2022, elle a reçu le prix de la meilleure chorégraphie pour un film au Dance On Screen Film Festival de Graz et en 2021, elle a reçu le prix inaugural Emily Molnar Emerging Choreographer Award, qui lui a permis de créer une nouvelle œuvre pour le Ballet BC. Depuis, Dorotea a créé de nouvelles œuvres pour le Danish Dance Theatre, le Ballet Edmonton et le programme jeunesse TERRITORIO V à Lisbonne.

Le travail de Dorotea a été présenté notamment au Fotografiska Museum (US, SE, EE), au National Arts Center (CA), au Film at Lincoln Center (US), au Kunsthaus Graz (AT), à la Place des Arts (CA), au GöteborgsOperan (SE), au Teatro Nacional São João (PT), au Internationales Solo Tanz Theater Festival Stuttgart (DE), au CPH Stage Festival (DK), au Dansens Hus (SE) et au Dansmuseet (SE).

Ahmed Khmiri

Né à La Marsa puis parti vivre à Bou Salem Jendouba, Ahmed a commencé la danse par le break dans une maison de jeunesse. Il a ensuite évolué au sein de la compagnie Sybel ballet Théâtre, dirigée par Syhem Belkhodja, où il a rencontré Katto Rebeiro, Pascal Begurer, Pedro Pawels, Maguy Marin et plusieurs autres.

Hazem Chebbi

Né à Tozeur en Tunisie, Hazem Chebbi a commencé la danse Hip-Hop de façon autodidacte. Il a ensuite évolué au sein de la compagnie Sybel Ballet Théâtre, dirigée par Syhem Belkhodja, et où il rencontre Pedro Pawels, Katto Rebeiro, Pascal Begurer et plusieurs autres chorégraphes. En 2020, il intègre le Ballet de l’Opéra de Tunis et, en 2021, il crée sa première pièce GHAMARDI au festival Digital Dance Days. Enfin, en 2022, il fait la rencontre de la chorégraphe Maguy Marin, dans un stage avec la compagnie Sybel Ballet Théâtre, et c’est ainsi qu’il est amené à danser dans la transmission de MayB, inspirée de l’œuvre de la chorégraphe et produite par Ramdam-Ness El Fen.

Les femmes qui s’invitent

L’essence du collectif Les femmes qui s’invitent, formé par Alexandra Jacques, Marie-Chantale Béland et Angélique Amyot, embrasse l’idée de s’inviter dans un lieu, chez une personne ou encore dans une partie de soi-même. Ces invitations sont avant tout un prétexte pour faire des rencontres et pour créer du lien entre les artistes et le lieu où elles prennent racine.

Leurs sources d’inspirations découlent d’images intuitives et de désirs profonds, de la femme sauvage, des repères collectifs et du droit d’exister. Donner vie à ces représentations rattachées à des expériences et des émotions vécues en tant que femme et citoyenne du monde, dévoile le chemin qu’elles empruntent dans le processus créatif.

Les femmes qui s’invitent concrétisent ces images par la voix parlée et chantée ; les rythmiques contrastées dans les enchaînements de mouvements ; les tâches physiques simples ; et le choix judicieux des costumes et des éléments scénographiques, venant structurer et identifier l’environnement dans lequel elles dansent. C’est dans cet esprit qu’elles s’inspirent du courant de danse expressionniste dans leurs créations. Finalement, créer et partager dans un lieu public, parmi et avec la population, importe profondément, afin de prendre sa place et de s’engager dans sa communauté.

Karine Chiasson

Karine est une artiste multidisciplinaire. Chorégraphe, interprète, enseignante en danse et marionnettiste, la musique et le mouvement occupent toujours une place importante dans ses projets. Depuis la fin de son baccalauréat en théâtre à l’Université Laval en 2009, elle a collaboré avec diverses compagnies de danse et de théâtre. Elle est cofondatrice et directrice artistique des Malchaussées, compagnie de danse percussive contemporaine au Québec. C’est à travers ces nombreux projets qu’elle pousse sa réflexion sur la multidisciplinarité et l’importance de créer un langage qui lui est propre. La recherche du corps en mouvement, la théâtralité du geste, le pouvoir évocateur du mouvement sont au cœur de son travail. La marionnette s’est donc naturellement taillée une place importante dans sa pratique. À travers ses différentes actions sur la place publique nationale et internationale, elle cherche à démocratiser la danse, la rendre accessible et sortir des sentiers battus, à créer un vrai lien, authentique, vivant et humain entre l’artiste et le public.