La Rotonde
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François Marceau

Depuis l’obtention en 2002 de son diplôme en production de l’École nationale de théâtre du Canada, François agit à titre de concepteur d’éclairage, directeur technique, directeur de production et régisseur lumière au sein de plusieurs compagnies montréalaises.

Il a notamment collaboré avec la chorégraphe Ginette Laurin en concevant les lumières pour les spectacles Angels, Coppia 2, Le sacre du printemps (création pour les Ballets de Lorraine et l’Opéra National de Lorraine) et pour le plus récent projet de la compagnie, Les petites formes. Il accompagne également la Compagnie O Vertigo en tournée comme régisseur lumière depuis 2002. De 2006 à 2012, il a occupé le poste de directeur technique et éclairagiste en tournée pour la Compagnie Marie Chouinard.

François travaille également aux côtés d’Estelle Clareton pour les spectacles Sorrows, En plein corps, Étude sur l’amour-Automne et S’amouracher.

Comme concepteur, il a aussi conçu les éclairages des spectacles de danse 100 Legs de Caroline Laurin-Beaucage, Falling de Jeff Hall ainsi que Désillusion de l’enchantement de Tony Chong.

Lucie Vigneault

Lucie a complété sa formation professionnelle à l’Université du Québec à Montréal où elle a obtenu un baccalauréat en interprétation en 2001 ainsi qu’un diplôme en enseignement de la danse en 2008. Depuis plus de 10 ans elle travaille à différents projets artistiques en tant qu’interprète, enseignante, répétitrice et chorégraphe. Elle a dansé sous la direction de Johanne Madore et Alain Francoeur (Cirque Éloize), avec Roger Sinha, Hélène Langevin, Tony Chong, Peter James, Frédérick Gravel, Danièle Desnoyers, Manuel Roque, Stéphane Gladyszewski et Daniel Léveillé. Entre 2009 et 2014, elle danse pour la Compagnie Marie Chouinard en tant qu’interprète pigiste. En 2003, elle est récipiendaire d’un prix Gemini pour sa performance dans Cirque Orchestra du Cirque Éloize. En 2004 Lucie fait partie de la tournée 20e anniversaire de Joe, œuvre réputée du chorégraphe Jean-Pierre Perreault. Cette année, elle a dansé le solo Cartes postales de chimère de Louise Bédard, une œuvre importante du répertoire québécois de la danse contemporaine. Elle collabore au travail de Manuel Roque en tant qu’interprète et répétitrice depuis 2003.

Frédérick Gravel

Frédérick Gravel est diplômé du département de danse de l’Université du Québec à Montréal où il déposait, en 2009, son mémoire de maîtrise portant sur « le rôle de l’artiste en danse dans la société démocratique ». Chorégraphe, danseur, musicien, éclairagiste, il bouscule les structures de l’art chorégraphique et y intègre divers éléments liés au rock et à la performance. Créateur associé à la compagnie DLD – Daniel Léveillé Danse dès 2010, il en est nommé directeur artistique en 2018.

Ses productions – Gravel Works (2009), Tout se pète la gueule, chérie (2010), Usually Beauty Fails (2012), This Duet That We’ve Already Done (so many times) (2015), Some Hope for the Bastards (2017) et Fear and Greed (2019) – sont saluées par la critique d’ici et d’ailleurs. Les pièces Ainsi parlait… (2013) et Logique du pire (2016) sont le résultat d’une fructueuse collaboration avec l’auteur Étienne Lepage. En février 2015, il présentait le Cabaret Gravel Cabaret avec une vingtaine d’artistes invités, dont le groupe Dear Criminals et le Quatuor Molinari. Étant toujours là où on ne l’attend pas, il fut également le chorégraphe des spectacles Mutantès et Amours, délices et orgues de Pierre Lapointe (2008).

Assumant une véritable transversalité culturelle et disciplinaire, les productions de Frédérick Gravel sont créées en étroite collaboration avec les membres du Grouped’ArtGravelArtGroup (GAG), un collectif à géométrie variable de danseurs et musiciens. De plus en plus actif comme pédagogue, Frédérick Gravel donne régulièrement des ateliers de création en plus d’enseigner au département de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, à l’Université du Québec à Montréal et à l’École de danse contemporaine de Montréal.

Geneviève Duong

Formée en sciences infirmières à l’Université McGill et diplômée 2012 d’un DEC Danse Interprétation de L’École de danse de Québec, Geneviève Duong agit à titre d’interprète, chorégraphe et enseignante en danse contemporaine. Elle collabore en tant qu’interprète avec le Printemps des Poètes (La chambre noire), la Fondation Jean-Pierre Perreault (Quand le dessin devient performance), La Rotonde (Marquer la danse), Code Universel et Hendrick Van Der Zee (Les Veillées), Cirque du Soleil (Les Chemins invisibles), Benjamin Hatcher, Léa Tremblay Fong et André Du Bois. Elle danse pour Roy Assaf (Israël) et Spencer Theberge (États-Unis) lors du Springboard Danse Montréal (2016). Elle présente ses projets de création à Québec (La Rotonde, Musée de la civilisation, Journées de la culture, Mois de la poésie, Québec Danse, Les Chantiers et La Petite Scène), Montréal (Festival Vue sur la relève), Terrebonne, Gatineau (Nuit Blanche et Recycl’Art), Saint-André-Avellin, Lake Forest et Chicago. Elle est membre du conseil d’administration de L’Artère, Développement et perfectionnement en danse contemporaine et du Regroupement québécois de la danse.

Alain Lortie

Depuis plus de trente ans, Alain Lortie se passionne pour son métier. D’abord associé aux artistes multidisciplinaires Michel Lemieux, Marie Chouinard et Édouard Lock, il collabore avec des artistes de la chanson du Québec et d’Europe : Jean-Pierre Ferland, Diane Dufresne, Robert Charlebois, Daniel Bélanger, Peter Gabriel, Francis Cabrel et Eros Ramazzotti. Plusieurs fois nommé « concepteur d’éclairages de l’année » à l’ADISQ, il reçoit aussi le Masque des éclairages pour Les âmes mortes (1996) et un prix Dora Mavor Moore à Toronto pour Œdipus Rex (1997). On compte parmi ses grandes créations Starmania (1993), Notre-Dame de Paris (1998), Arturo Brachetti (1999), Cavalia (2003) et Odysseo (2011). Il a conçu les éclairages de plusieurs spectacles musicaux en Asie ainsi que les spectacles permanents du Shanghai Circus World : Era (2005) et Kaleido (2010). En 2014, il s’associe avec Franco Dragone pour le spectacle Han Show (2014) à Wuhan, en Chine. Il collabore également aux productions du Cirque du Soleil, Soleil de minuit (2004), Delirium (2006), Zarkana (2011) ainsi que Toruk, The First Flight (2015), inspirée du film Avatar de James Cameron. De 2001 à 2005, il est directeur artistique de la Fête de la lumière au Festival Montréal en Lumière.

Louise Lecavalier

Née à Montréal, Louise Lecavalier a étudié la danse moderne et le ballet classique à Montréal et à New York. Danseuse professionnelle depuis 1977, elle a été membre des compagnies de danse Nouvelle Aire et Pointépiénu, et a également dansé pour des chorégraphes indépendants tant à Montréal qu’à New York. Elle a chorégraphié une pièce solo intitulée Non, Non, Non, je ne suis pas Mary Poppins, présentée à Montréal en 1982.

Elle s’est associée à La La La Human Steps en 1981 pour la production d’Oranges et a fait partie de toutes les distributions de la compagnie jusqu’en 1999. En 1985, Louise Lecavalier devient la première Canadienne à remporter un prix Bessie à New York pour sa prestation dans Businessman in the Process of Becoming an Angel (1983).

Elle a dansé dans Human Sex (1985), New Demons (1987), Infante (1991), et enfin, 2 (1995) et Exaucé/Salt (1998), œuvres où elle atteint à une rare maturité d’interprète. Icône de la compagnie pendant près de deux décennies, investie corps et âme dans son art, elle a incarné une danse extrême, avec passion, avec une générosité sans prudence, bouleversant les publics de partout. On dit d’elle qu’elle est « la danseuse la plus brillante et la plus tragique de notre époque … des jambes de feu » (Melody Maker, Londres). « La signature de La La La Human Steps. Souvent imitée, jamais égalée. Elle reste la figure de l’indomptée, la tignasse platine en révolte, refusant les entraves. Pour elle, la danse est partage. » (Le Monde, Paris)

Louise Lecavalier a également participé à toutes les collaborations d’envergure qui ont marqué la trajectoire de La La La Human Steps. En 1987, elle est invitée à danser avec Marc Béland à Rendez-Vous 87 à Québec aux côtés d’un couple de danseurs du Ballet Bolchoi. En 1988, elle participe avec David Bowie à un concert bénéfice au profit de l’Institute of Contemporary Arts à Londres, une pièce chorégraphiée par Édouard Lock qui sera aussi présentée dans le cadre du spectacle Wrap Around the World, conçu par l’artiste renommé Nam June Paik et diffusé simultanément dans plusieurs pays. En 1990, avec Donald Weikert, elle participe comme artiste invitée à une dizaine des grandes étapes (dont New York et Los Angeles) de la tournée mondiale du spectacle de Bowie, Sound and Vision. En 1989, elle participe au vidéoclip de Carole Laure, Danse avant de tomber. En septembre 1992, elle prend part au concert The Yellow Shark de Frank Zappa et de l’Ensemble Modern d’Allemagne à Francfort, Berlin et Vienne.

Au printemps 1994, elle obtient un rôle dans le film Strange Days, réalisé à Los Angeles par Kathryn Bigelow. En août de la même année, elle joue dans le moyen métrage Élizabeth Chénier, réalisé par Martin Baril dans la série Pour tout dire produite par l’Office national du film du Canada. À l’automne 1996, elle prend part avec Édouard Lock au documentaire Inspirations du réalisateur britannique Michael Apted, regroupant, sur le thème de la création, des personnalités de divers champs artistiques, dont le peintre Roy Lichtenstein, le chanteur David Bowie et l’architecte Tadao Ando. En août 1997, elle collabore au projet d’improvisation Crash Landing — Second Chance à l’Internationale Tanzwochen de Vienne, réunissant différents artistes, notamment les chorégraphes et danseurs Steve Paxton et Benoît Lachambre, les musiciens David Linton et Harry de Wit et la comédienne Kate Valk du Wooster Group. À l’hiver 1998, elle est chargée de cours au département de danse de l’Université du Québec à Montréal.

En mai 1999, elle remporte le prix national de danse Jean A. Chalmers, la plus haute distinction en danse au Canada, prix octroyé pour la première fois à une interprète. Le 29 mai 1999, à Porto au Portugal, elle danse la cinquantième représentation d’Exaucé (Salt), son ultime spectacle avec La La La Human Steps, mettant un terme à sa collaboration fructueuse avec Édouard Lock et La La La Human Steps, après dix-huit années d’un engagement total avec la compagnie.

En mars 2003, elle participe à une soirée intitulée Reclusive Conclusions and Other Duets au Centre national des Arts à Ottawa, un programme de trois duos réunissant également autour du chorégraphe et danseur Tedd Robinson les danseuses Margie Gillis et Mako Kawano. Au cours des deux années suivantes, elle travaille de nouveau avec Tedd Robinson, qui crée pour elle et trois interprètes masculins la pièce Cobalt rouge. Coproduite par le Centre national des Arts (Ottawa), la Biennale de Venise et le Théâtre de la Ville (Paris), cette œuvre a été présentée en première au CNA, à Ottawa, puis au Théâtre Outremont, dans le cadre du Festival Montréal en lumière, en février 2005, à la Biennale de Venise en juin de la même année et en tournée au Brésil en mars 2006.

En 2006, Louise Lecavalier travaille à la création des solos “I” Is Memory, chorégraphié pour elle par Benoît Lachambre, et Lone Epic, créé par la chorégraphe canadienne Crystal Pite. Ces deux solos, ainsi que le duo Lula and the Sailor, extrait de Reclusive Conclusions et repris dans Cobalt rouge, ont été présentés dans le cadre d’une soirée complète de 2006 à 2009 en Amérique du Nord, en Europe et au Japon sous la bannière de la compagnie Fou Glorieux, une structure de travail flexible fondée par Lecavalier en 2006.

Le duo Is You Me, nouvelle collaboration entre Louise Lecavalier et Benoît Lachambre, produit par la compagnie Par b.l.eux, a été créé au printemps 2008 au Festival Transamériques à Montréal et a été diffusé en tournée 54 fois jusqu’à l’été 2011. Le double programme de duos formé de Children, une œuvre conçue par le chorégraphe britannique Nigel Charnock, et de A Few Minutes of Lock, trois anciens duos d’Édouard Lock réactualisés, a fait l’objet de 92 représentations de 2009 à la fin de 2013 en Amérique du Nord, en Europe ainsi qu’en Australie. Parallèlement, Louise Lecavalier a terminé la création d’une nouvelle œuvre intitulée So Blue, qu’elle a elle-même mise en scène et chorégraphiée. La première partie est présentée en avant-première au Festival Sommerszene, à Salzbourg, en juillet 2012. La première a lieu le 7 décembre 2012 au tanzhaus nrw, à Düsseldorf, en Allemagne, et la première nord-américaine, le 7 juin 2013 au Festival TransAmériques à Montréal. Depuis, So Blue continue de tourner en Amérique du Nord et du Sud, en Europe et en Asie. En juin 2015, l’œuvre remporte un prix Dora Mavor Moore à Toronto pour les représentations au Festival Luminato 2014.

Mille batailles a été présentée en première au tanzhaus nrw à Düsseldorf les 13 et 14 février 2016 et en première nord-américaine au Festival TransAmériques 2016, au Monument-National à Montréal. Tout comme So Blue, Mille batailles connaît une large diffusion internationale.

En février-mars 2018, elle crée et interprète une section dansée dans la pièce Les Marguerites, mise en scène par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, présentée à Espace GO à Montréal. En février 2020, Louise Lecavalier crée en Allemagne un nouveau solo intitulé Stations.

En 2013, la danseuse interprète le court métrage de danse Off Ground, réalisé par Boudewijn Koole d’après une chorégraphie du mimographe néerlandais Jakop Ahlbom. Lauréat du Prix du public au Festival Cinedans 2013 à Amsterdam, Off Ground remporte également le Prix de la création au 32e Festival international du film sur l’art de Montréal, en mars 2014. Un documentaire, Louise Lecavalier – Sur son cheval de feu, réalisé par Raymond St-Jean et produit par Ciné Qua Non Média, lui est consacré, présenté par la chaîne culturelle ZDF/ARTE en janvier 2018 et sorti en salle à Montréal, Québec et Sherbrooke à la fin mars 2018.

La carrière de Louise Lecavalier a été soulignée par plusieurs prix et récompenses. La danseuse a été boursière du Conseil des Arts du Canada à deux autres reprises, et a fait de longs séjours d’études à New York en 1982 et en 1986. À l’été 1994, elle recevait une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec pour perfectionner son entraînement à Los Angeles auprès du boxeur et danseur Milford Kemp. Elle est également lauréate d’une bourse de carrière décernée par le Conseil des arts et des lettres du Québec en février 2003. En décembre 2008, elle est nommée officier de l’Ordre du Canada en reconnaissance de « sa contribution légendaire à la danse contemporaine ».

En juin 2011, elle est nommée « Personnalité chorégraphique de l’année 2010-2011 » par le Syndicat professionnel français de la critique, à Paris. En novembre 2011, elle est la première lauréate des Prix de la danse de Montréal, créés à l’initiative de la chorégraphe Marie Chouinard. En septembre 2013, elle remporte le prix de danse Léonide Massine 2013, à Positano, en Italie, dans la catégorie « danseuse de l’année sur la scène contemporaine ». En mars 2014, Louise Lecavalier et sa compagnie Fou glorieux récoltent coup sur coup deux prix très prestigieux : Fou glorieux reçoit le 29e Grand Prix du Conseil des arts de Montréal, tandis que la danseuse figure parmi les lauréates 2014 des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) de la réalisation artistique, la plus haute distinction dans le domaine des arts de la scène au Canada. En mars 2015, elle est nommée compagne de l’Ordre des arts et des lettres du Québec, parmi 35 personnalités ayant aussi contribué au rayonnement de la culture québécoise. En novembre 2017, elle reçoit le prix Denise-Pelletier, la plus prestigieuse distinction accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine des arts de la scène, et en décembre de la même année, elle reçoit un doctorat honoris causa de l’Université du Québec à Montréal.

Louise Lecavalier donne à l’occasion des stages et des ateliers pour les danseurs professionnels, ici et en Europe.

France Bruyère

De formation classique, France Bruyère élargit très tôt ses champs d’intérêt à la danse contemporaine et au jazz. À dix-sept ans, elle fait ses débuts professionnels avec le Groupe Nouvelle Aire à Montréal. Elle danse par la suite pour de nombreux chorégraphes et fait partie de plusieurs compagnies de danse, notamment le Groupe Nouvelle Aire, le Groupe Axis, la troupe de danse Louise Latreille, Pointépiénu et la Danny Grossman Dance Company, à Toronto. Après avoir été répétitrice pour la compagnie La La La Human Steps pendant dix ans, elle enseigne à l’UQAM jusqu’en 2017 et travaille également comme répétitrice et assistante artistique pour Louise Lecavalier.

YSO

Né à Vientiane au Laos, Montréalais d’adoption, Siphay Southidara, mieux connu sous le nom d’Yso, est diplômé en technique vestimentaire du Collège Marie-Victorin à Montréal. Passionné par la conception en mode, la direction artistique et toutes les formes de création contemporaine, il conjugue avec aisance tous ces talents, et son travail a été primé à plusieurs occasions. Après des débuts chez Marie Saint Pierre et Todd Lynn, il lance sa propre collection de prêt-à-porter pour femmes : « Yso ». Complice du designer de mode Denis Gagnon depuis de longues années, il l’accompagne en tant que directeur artistique de plusieurs défilés. De nombreux artistes de la scène contemporaine ont fait appel à sa créativité : Guy Maddin, Brigitte Haentjens (Sibyllines), Louise Lecavalier, 45 Degrees (Cirque du Soleil), Moment Factory, Julie Charland, Lhasa de Sela, Patrick Watson, Tedd Robinson, Sylvain Émard, BJM Danse et la Biennale de Montréal. En 2010, Yso se joint à l’équipe de l’agence Folio Montréal comme styliste.