La Rotonde
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Nicolas Boivin

Nicolas Boivin est originaire du Saguenay. La danse entre dans sa vie à l’âge de 12 ans. Après avoir pratiqué plusieurs styles urbains, Nicolas s’intéresse au ballet et à la danse contemporaine. En 2017, il complète sa formation à l’École de danse contemporaine de Montréal. Durant son parcours académique, il a dansé les répertoires et les créations de plusieurs chorégraphes, dont Angélique Willkie, Darryl Tracy, Hélène Blackburn, Édouard Lock, Marie Chouinard, José Navas, Marc Boivin, Parts+Labour_Danse et Jason Martin. Dans son travail, Nicolas fait preuve de générosité et d’authenticité lui permettant de s’abandonner complètement à la nouvelle matière. Son positivisme et sa soif d’apprendre et de se perfectionner le poussent toujours plus loin. Nicolas fait également partie de Corpus Collective, un collectif de danse montréalais avec lequel il a participé à de nombreux projets, comme des vidéos danse ou encore à l’émission Révolution. Depuis ses débuts professionnels, il travaille avec PPS Danse, et fait partie des distributions de L‘École Buissonnière, Attractions et plus récemment de Le Trésor. Pour Nicolas, la danse est une histoire de partage et de transmission. Ainsi, il poursuit une maîtrise en enseignement des arts dans le but de pouvoir un jour transmettre à son tour son savoir-faire. 

BIGICO

Depuis 2005, BIGICO est un diffuseur spécialisé qui stimule et contribue à la vitalité du mouvement de la gigue contemporaine. BIGICO contribue à la reconnaissance, à la professionnalisation et au dynamisme de la pratique de la gigue comme moteur de création en offrant aux artistes des occasions et des conditions propices pour créer, pour diffuser leurs œuvres et pour faire rayonner leur art. BIGICO met de l’avant la collégialité en regroupant des créateurs contemporains, chorégraphes et interprètes, qui s’expriment pour que la gigue soit vivante, vibrante et percutante en ce XXIe siècle. BIGICO rassemble plusieurs visions chorégraphiques assurant la vitalité d’un mouvement en constante mutation. Une gigue d’art, constamment régénérée, sous l’emprise de la recherche, dans un vif esprit de modernisation.

Lük Fleury

Artiste multidisciplinaire – chorégraphe, gigueur et dramaturge – Lük Fleury se consacre depuis 1999 au développement du mouvement de la gigue contemporaine. Directeur général et artistique de BIGICO depuis 2005, il mène en parallèle une carrière de chorégraphe. Depuis 2018, avec l’obtention de deux bourses de recherche au CALQ, Lük Fleury poursuit un travail de création d’une gigue de science-fiction dont Apesanteur est issu. Actif dans sa communauté, il s’implique depuis 2015 au sein du conseil d’administration du Regroupement québécois de la danse (RQD), conseil qu’il a coprésidé avec Jamie Wright de 2017 à 2021. Sa première pièce de théâtre publiée en 2023, L’Après-Gardisme, est disponible aux éditions Planète Rebelle.

Marie-Chantale Béland

Marie-Chantale vit et travaille dans la ville de Québec comme interprète, chorégraphe et enseignante. Depuis 2017, elle a oeuvré comme interprète dans le travail de chorégraphes dont Annie Gagnon, Geneviève Duong, Marie-Noëlle Goy, Maayan Liebman Sharon (Israël) et Danse K par K (Osez! en solo).

Son premier projet chorégraphique, Souvenir de Mariage, a été présenté à La Petite Scène à Québec en 2017. À toutes les dames qui portent un jupon est sa nouvelle pièce chorégraphique en cours de création. Cette oeuvre se déploie dans le cadre du projet mentorat chorégraphique de la compagnie Le fils d’Adrien danse où elle est soutenue par le chorégraphe et mentor Harold Rhéaume et Caroline Simonis.

Marie-Chantale est co-fondatrice du collectif de création Les Femmes qui s’invitent avec les artistes Alexandra Jacques et Angélique Amyot (Les muses des parcs, 2021-2022). La danse des grands-mères est leur nouveau projet en cours de création.

En 2018, lors d’un stage tenu par L’Artère, elle découvre la pratique rigoureuse d’improvisation Action Theater, utilisant le corps et la voix comme deux éléments travaillant en symbiose. Depuis, elle poursuit plusieurs stages et formations, au Québec et à l’international, auprès de Sarah Bild et Ruth Zaporah, fondatrice de cette méthode.

Alan Lake

Alan Lake est interprète, chorégraphe, réalisateur et artiste en arts visuels. Il étudie les arts visuels pendant cinq ans, puis gradue en 2007 du programme Danse-interprétation de L’École de danse de Québec. Depuis, c’est avec le cumul d’une expérience et d’une pratique pluridisciplinaire qu’il aborde désormais le geste, en consacrant son quotidien à la danse. L’objectif de son travail est de faire cohabiter ces disciplines en un lieu commun au service du mouvement.

Il présente son travail de chorégraphe à Québec, à Montréal et au Canada : Suite pour trois assiettes (2003), Le blé près de chez nous (2004), L’après-midi-oiseaux (2006), Dany and Me too (2009 cocréation avec Dany Desjardins), Chaudières, déplacements et paysages (2010), Huard-Éléphant (2011), Là-bas, le lointain (2012), Ravages (2015) et Les caveaux (2016).

Alan Lake insère dans sa démarche artistique des films de danses qu’il réalise : Battement Bleu (2003) et 9 Minutes, 2 Fois (2004) gagnant le prix du public à Vidéastes Recherché·es.

Alan Lake est invité par L’École de danse de Québec comme chorégraphe et pédagogue afin de créer les œuvres Huard-Éléphant (2011), la peau chargé d’étreinte (2012), Gratter la pénombre (2013), Résilience (2014) et Les yeux pleins d’effroi (2016). Alan Lake est invité par l’École de danse contemporaine de Montréal pour créer Le cri des méduses à l’automne 2016.

Depuis 2007, Alan Lake rejoint en tant qu’interprète la compagnie Le fils d’Adrien danse d’Harold Rhéaume dans NU, Jumeaux – une cocréation avec le chorégraphe français Yvann Alexandre – et dans la création Fluide. Il fait partie de la distribution du Carré des Lombes de Danièle Desnoyers pour les pièces Là où je vis et Dévorer le Ciel. Il participe au premier Grand continental de la compagnie Sylvain Émard Danse. Il est interprète pour Dana Gingras – Animals of Distinction dans un vidéoclip d’Arcade Fire.

En parallèle, en 2007, il fonde Alan Lake Factori[e], une compagnie de danse contemporaine pluridisciplinaire basée à Québec avec laquelle il développe son approche artistique se situant au carrefour de la danse, du cinéma et des arts visuels. De 2018 à 2023, il reçoit le soutien du Centre de Création O Vertigo en tant qu’artiste associé.

En 2024, il présente Le Mythe d’Orphée, une coproduction avec le Théâtre du Trident. Sa nouvelle création S’abreuver des volcans sera présenter en première à l’hiver 2025.

Angélique Amyot

Angélique Amyot est artiste en danse, chorégraphe et intervenante sociale par la danse.

Elle s’intéresse au processus relationnel et créatif des êtres vivants, afin de construire des ponts sensibles et durables entre eux. Elle se nourrit de la diversité des collaborations, des sphères sociales, des pratiques artistiques et des nationalités, modulant les formes de créations et de diffusions qu’elle propose.

L’exploration et l’expansion de soi, des autres et des lieux s’inscrivent dans une fine recherche de possibilités. La poésie visuelle, l’engagement citoyen et les collaborations sont au cœur des processus de création. Elle valorise les actions de traverser, (re)visiter des lieux et des humains, parler, voyager, contraster, surprendre, devenir paysage et composer spontanément.

Elle est interpellée par les impacts de l’environnement immédiat d’une personne sur son corps, son réseau social et son mode de vie. Elle voit la danse comme médiateur éducatif, préventif et thérapeutique de la santé personnelle et collective.

En 2020, elle crée sa première création solo Aulavik, lieu de passage ; un voyage sur la notion du territoire, diffusé par La Rotonde en 2023. De 2021 à 2023, elle co-réalise avec Delphine Cammal Kreyol Karavan un projet de coopération entre des artistes de la Guadeloupe et du Québec. En 2022 et 2023, elle rayonne au parc de l’Amérique-Latine et au parc de l’Artillerie pendant Osez ! en solo.

Angélique est co-fondatrice du collectif multidisciplinaire Austarda (PARS, Suis-moi) et du collectif en danse Les femmes qui s’invitent (Les muses des parcs, La danse des grand-mères). Elle travaille comme interprète avec plusieurs compagnies entre la France et le Québec (Zia lab créatif, Arielle et Sonia, Entr’actes, Le CRue, Cie la Mangrove, Papillon blanc danse).

Elle utilise la danse-thérapie lors de programmes et de projets de médiation culturelle dans des organismes communautaires de sa région. (Centre des femmes de la Basse-Ville, l’Arche l’étoile, Centre Jacques-Cartier) En 2023, elle monte le labo-expo Ressources Corporelles à Sherpa, comprenant des ateliers, une performance et une exposition.

Depuis 2017, elle co-anime avec Roger Cournoyer (Austarda) les sessions d’improvisation de l’Artère, où des artistes de la scène travaillent autour de la composition spontanée.

Depuis 2020, elle fait partie du réseau Archipel, un outil agile et fluide de coopérations et de soutien à la mobilité artistique, entre la France, le Québec et la Tunisie.

Angélique détient un certificat en psychopédagogie du mouvement dansé (Paris, 2014) et un baccalauréat en service social (Québec, 2012).

Victoria Côté Péléja

Née dans la région de San Mateo à San Francisco, Victoria Côté Péléja a grandi principalement au Québec. Œuvrant dans les arts de la scène depuis son enfance, elle a pratiqué le hip-hop pendant plus de dix ans avant de compléter une formation supérieure en danse contemporaine à L’École de danse de Québec (2018-2021). Passionnée et rigoureuse, cette artiste du mouvement multidisciplinaire ne cesse de se perfectionner en suivant des formations continues, notamment en danse de rue.

À titre d’interprète, le parcours de Victoria Côté Péléja est remarquable. Elle a collaboré avec des compagnies reconnues autant au Québec qu’à l’international telles que Tentacle Tribe, Fleuve | Espace danse, Alan Lake Factory, Le fils d’Adrien danse, Danse K par K, Le CRue, Flip Fabrique et le Cirque du Soleil. Elle a aussi obtenu divers mandats en tant que conseillère au mouvement, assistante-chorégraphe, œil extérieur et styliste dans le cadre de productions scéniques.

Portée par le désir de s’exprimer et de se définir en tant qu’artiste, elle a entamé la recherche et la création en freestyle hip-hop avec les projets HHSPCFX à Tiohtià:ke (Montréal), LISA à Salon58 en collaboration avec La Rotonde à Marsoui (Gaspésie) et ONIONMAN dans le cadre d’une résidence de recherche au Centre chorégraphique national de Nantes (CCNN). Elle poursuit sa recherche à Paris grâce au soutien du Groupe Danse Partout, l’Atelier de Paris et du Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE) à l’automne 2024. Elle sera accueillie au travers d’une résidence à la Charpente des Fauves dans leur première programmation multidisciplinaire au début de l’année 2025. D’autant plus, le CCNN la réinvite au mois de mai 2025 pour peaufiner son solo ONIONMAN et par la même occasion, présentera un extrait lors du festival HipOpsession.

Mélissa Martin

Passionnée de danse intuitive, Mélissa Martin se dédie à son art dès un très jeune âge. Originaire du Nouveau-Brunswick, elle y développe les styles urbain, lyrique, commercial et théâtral pendant une dizaine d’années tant comme interprète que jeune créatrice. Suite à trois années de formation enrichissante, elle obtient son diplôme de l’École de danse de Québec à l’été 2020.

En 2020, elle entreprend la création de Bordélique, son tout premier projet chorégraphique d’envergure. Elle développe ce projet avec cœur et en présente des extraits à RIDEAU 2022 et 2023. Entre-temps, elle démarre son propre programme de mentorat jeunesse en 2021 : le programme MELMAZE. À ce jour, elle a soutenu plus de 20 jeunes passionnés, qu’elle accompagne en compétition et dans leurs démarches d’auditions. The Beat, le Domaine Forget, Prima Danse et plusieurs autres écoles l’invitent afin d’offrir des ateliers de perfectionnement auprès des adolescents. En 2023, elle chorégraphie et danse pour le Carnaval de Québec aux côtés des jeunes de son programme MELMAZE. En parallèle à ses activités d’interprète et de chorégraphe, elle enseigne sans relâche à l’École de danse de Québec, dans les studios Dixversions et à Élédanse. Reconnue pour son charisme, son énergie, sa polyvalence et sa détermination, elle explore l’art chorégraphique de façon plurielle.