La Rotonde
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Pierre-Luc Sénécal

Compositeur, artiste sonore et critique musical, Pierre-Luc Senécal est reconnu pour sa curiosité et sa passion invétérée envers le son. Sa production artistique est diversifiée ; il réalise autant de la musique électroacoustique que des trames sonores pour la danse, le film et le théâtre. Profondément inspiré par les musiques rock, pop et heavy métal, il insuffle dans ses pièces électroniques sa sensibilité pour le lyrisme et le poétique.

Pierre-Luc Senécal poursuit des études de maîtrise en composition électroacoustique à l’Université de Montréal sous la direction de Robert Normandeau. Sa recherche porte sur la composition, le mixage et le mastering d’une œuvre électroacoustique portant sur le thème de la Seconde Guerre mondiale.

Marie Béland

Marie Béland sort de l’université en 2003 avec une formation en création de la danse contemporaine. Elle fonde ensuite sa compagnie, MARIBÉ – SORS DE CE CORPS, qui soutient encore aujourd’hui son travail chorégraphique. À la fois créatrice, porteuse de projets et collaboratrice, elle débute sa trajectoire par la recherche d’une signature gestuelle singulière. Cette démarche est rapidement remplacée par la création d’œuvres expérimentales et performatives, ayant comme intention de questionner la fabrication du spectacle, les lieux communs de la danse de création et les artifices de la scène. À l’aube des années 2010, elle ouvre un nouveau pan de son travail en portant une attention soutenue à la chorégraphie que produisent nos corps en train de parler, un état qu’elle qualifie de « corps-parole ». Sa pratique l’a amenée à collaborer avec certains des plus grands artistes-interprètes de la scène montréalaise, dont Anne Thériault, Marilyne St-Sauveur, Simon-Xavier Lefebvre, Rachel Harris, Peter Trosztmer, Andrew Turner, pour n’en nommer que certain.e.s. Elle s’associera également à des productions théâtrales, musicales et multidisciplinaires.

Depuis 20 ans, Marie se démarque par des œuvres qui invitent le grand comme le jeune public à la réflexion, et qui ont été présentées dans des théâtres, des festivals, des espaces privés et publics, au Québec, au Canada comme en Europe et en Afrique. Puisant parmi nos différents usages du corps les gestes qui composent nos quotidiens, Marie organise le mouvement banal pour le rendre dansant, complexe. La scène agit comme un révélateur des zones troubles de la fiction – intervertissant le vrai, le faux et la vraisemblance. Ses créations abordent le spectacle vivant comme un phénomène social et esthétique, une occasion d’étudier les transformations que nos corps ordinaires subissent au contact de la scène. Elle travaille actuellement une nouvelle création qui aborde la sororité à travers des pratiques rituelles cycliques.

Marie est également co-fondatrice de feu La 2e Porte à Gauche (2003-2018), et publie en 2019 son mémoire de maitrise intitulé Cartographie de la scène : les forces en jeu dans le spectacle vivant, qui cherche à questionner l’objet spectacle et à en comprendre les rouages. Elle est finalement membre du corps professoral de l’EDCM, et agit comme chargée de cours à l’UQAM.

Barbara Kaneratonni Diabo

Barbara Kaneratonni Diabo est Kanien’keha:ka (Mohawk) d’héritage mixte, originaire de Kahnawake. Elle habite maintenant Montréal, où elle est directrice artistique et chorégraphe pour A’nó:wara Dance Theatre. Primée pour ses chorégraphies et interprétations depuis plus de 25 ans, elle crée afin de mettre en lumière les thèmes, récits et perspectives autochtones. Pour ce faire, elle combine les styles de danse des pow-wow, des Haudenosaunee et du contemporain afin d’invoquer une fusion artistique qui rejoint différents publics. Diabo s’investit afin de partager sa culture. Pour ce faire, elle performe à travers le Canada et à l’international.

Elle est une des huit interprètes privilégiées à avoir été invitée à se produire au Gathering of Nations (Nouveau-Mexique) – le plus grand pow-wow du monde – dans le cadre de sa première compétition de danse du cerceau (2015). Barbara Kaneratonni Diabo collabore également avec plusieurs organisations – notamment La danse sur les routes du Québec et la Indigenous Performing Arts Alliance – avec qui elle contribue à éduquer les populations, à créer des « safe spaces » et à épauler les artistes autochtones à travers le monde. Sa culture mohawk lui enseigne que la danse est plus qu’un spectacle. Diabo performe et crée pour les générations à venir, pour honorer, pour ses ancêtres, pour un sens de la communauté, pour celles et ceux qui ne peuvent pas danser, pour inspirer, pour communiquer, pour encourager la fierté culturelle et pour élever les esprits.

En 2022, Barbara est récipiendaire du Prix de la danse de Montréal, catégorie interprète. Sa création Danseurs du ciel / Sky Dancers a reçu le prix Dora 2022 pour la meilleure production de tournée suite à sa présentation au Festival Torque de Toronto.

Johanne Dor

DIRECTRICE GÉNÉRALE ET ARTISTIQUE DE LA ROTONDE DE 1996 À 2007

Après un début de carrière en tant qu’enseignante en jazz au sein de l’École Louise Lapierre à Montréal, Johanne Dor diversifie sa pratique en devenant répétitrice et enseignante au sein d’écoles de formation professionnelle du Québec et du Canada – plus particulièrement aux Ateliers de danse moderne de Montréal Inc. (L’ADMMI, maintenant l’École de danse contemporaine de Montréal) – et interprète pour Linda Rabin et Charles-Mathieu Brunelle.

Johanne Dor rejoint le Groupe Danse Partout inc. en 1989 en tant que professeure, directrice des répétitions et adjointe artistique de la Compagnie Danse Partout, et ce, jusqu’à sa fermeture en 1996. Elle prend alors la direction générale et artistique de La Rotonde, Centre chorégraphique contemporain de Québec jusqu’en 2007, année au cours de laquelle elle revient à l’enseignement. Pédagogue de grande expérience, elle enseigne la danse contemporaine et la méthode Franklin à la Formation supérieure de L’École de danse de Québec et officie également en tant que chargée des répétitions.

Johanne a été membre de plusieurs conseils d’administration, notamment du Conseil des arts et des lettres du Québec de 2001 à 2009. En 2000, elle reçoit le Prix du développement culturel décerné par le Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches pour sa contribution au développement de la danse à Québec.

Oliver Koomsatira

Oliver Koomsatira est diplômé avec mention du programme d’interprétation théâtrale (jeu) du Collège Dawson. Depuis, il a joué dans plus de 250 productions de cinéma, théâtre, danse, télévision et publicités, en français et en anglais. À ce jour, il a performé plus de 1300 fois devant 500 000 spectateurs à travers le Canada, les États-Unis et en Europe, et devant plus de 20 millions de spectateurs à la télévision, au cinéma et dans des publicités.

Il est le récipiendaire du prix Elsa Bolam (2008) en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles comme artiste de théâtre émergent ainsi que le prix Outstanding Ensemble (2015) dans le role de Dave Lowe de la pièce de théâtre Banana Boys de Factory Theatre. La production a également été nommée pour le Dora Mavor Moore Award for Outstanding Performance – Ensemble. Il a également reçu trois nominations en 2022 pour la meilleure performance (production PACT) et la meilleure contribution au théâtre (chorégraphie) par les Montreal English Theatre Awards (METAs) pour sa performance dans Psycho 6, une pièce qu’il a écrite, qui a également été nommée dans la catégorie meilleur nouveau texte. Il est membre actif de l’ACTRA, de la CAEA et de l’UDA.

Montréal Danse

En 1986, Paul-André Fortier et Daniel Jackson fondent Montréal Danse afin de soutenir et de mettre en valeur les multiples voix chorégraphiques québécoises qui émergent à l’époque. Sous la direction artistique de Kathy Casey dès 1996, Montréal Danse met en place une structure de développement chorégraphique axée sur la recherche, tout en poursuivant son mandat de producteur artistique. Les collaborations fructueuses tissées au fil des années entre la compagnie et ses chorégraphes invités reflètent une passion commune pour l’exploration chorégraphique sur des sujets cruciaux et actuels.

Le corps comme vecteur d’idées est au cœur de la recherche artistique de la compagnie. Les créateurs iconoclastes avec lesquels Montréal Danse s’allie questionnent les territoires d’expression et repensent les contextes dans lesquels la danse peut s’exprimer. À ce jour, la compagnie a produit une cinquantaine d’œuvres, marquées par l’élan et l’audace.

Andréanne Joubert

Œuvrant comme comédienne et acrobate depuis 2003, elle parcourt le monde avec différentes compagnies de cirque et de théâtre. Également auteure et membre du CEAD, Andréanne s’intéresse aux publics jeunesses ainsi qu’aux adultes qui les accompagnent. Elle souhaite offrir, tant aux uns qu’aux autres, un réel habité de plus de poésie, de magie et d’audace. Elle est co-autrice de Noyade(S) (prix Louise-Lahaye et Prix Marcel-Dubé) et de La forêt des possibles, tous deux publiés chez Lansman Editeur. Depuis l’automne 2021, Andréanne Joubert co-dirige la compagnie Dynamo Théâtre.

Citlali Germé

Née au Mexique, elle a suivi une formation professionnelle de danse à l’école Espace Pléiade, à Paris, où elle commence sa carrière en travaillant avec plusieurs chorégraphes de la relève et en enseignant la danse. En 2013, elle décide de revenir dans les Amériques à Tiohtià:ke (Montréal), où elle s’initie au théâtre en travaillant sur plusieurs projets avec la compagnie autochtone Ondinnok. Soucieuse de rajouter des cordes à son arc, elle continue de se former constamment en danse, théâtre, acrobatie, administration, diffusion, etc. Elle travaille avec les compagnies Le Carrousel, compagnie de théâtre, L’illusion théâtre de marionnettes, Dynamo théâtre, Sinha Danse et Van Grimde Corps Secret. Citlali développe également ses propres créations dont À l’Aube de l’Amertume (2019) et Moi, Chiquita (2022).