Saison de danse 2015-2016: bouquet garni, par Daphné Bédard, Le Soleil
Article de Daphné Bédard dans Le Soleil du 22 mai 2015 à propos des nouvelles saisons de danse de La Rotonde et du Grand Théâtre de Québec.
(Québec) Des compagnies d’Angleterre, du Brésil, de l’est à l’ouest du Canada, des mélanges entre danse, vidéo, théâtre, marionnettes et musique live : voilà ce à quoi nous convie la prochaine saison de danse, à l’image d’un bouquet garni.
Le Grand Théâtre a misé sur cinq valeurs sûres très attrayantes. Pour les découvertes, l’amateur de danse pourra se tourner vers La Rotonde qui propose cinq pièces prometteuses de chorégraphes canadiens, en plus de plusieurs coprésentations.
À la lecture de la programmation, on a déjà hâte au 26 avril alors qu’on retrouvera avec bonheur le travail d’Édouard Lock interprété cette fois-ci par la toute jeune compagnie brésilienne São Paulo Companhia de Dança. Le chorégraphe montréalais et fondateur de La La La Human Steps revisite Les quatre saisons de Vivaldi dans le ballet contemporain sur pointes pour 12 danseurs The Seasons. Lock semble poursuivre dans la même veine que ses dernières créations, insistant sur la musique, ainsi que sur la précision et la rapidité du geste. Le programme triple sera complété par des oeuvres de Jomar Mesquita, qui déconstruit la danse sociale brésilienne dans Mamihlapinatapai, et de l’Espagnol Nacho Duato qui, dans Gnawa, rend hommage aux descendants des anciens esclaves d’Afrique.
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Multidisciplinarité à La Rotonde
Du côté de La Rotonde, mises à part les pièces offertes en coprésentation avec le Grand Théâtre (Bagne de PPS danse, Monumental de The Holy Body Tattoo), le Théâtre Périscope (L’éveil du Fils d’Adrien danse), Les Gros Becs (Emmac terre marine de Danse-Cité) et le Mois Multi (Entre) du Théâtre Rude Ingénieri e, on retrouve cinq oeuvres de chorégraphes canadiens.
Benoît Lachambre, qui a remporté le Grand prix de la danse de Montréal en 2013, présentera en octobre Prismes, dans laquelle les sens des spectateurs seront mis à contribution. Les créations Exister encore de Maryse Damecour de Québec et F O L D S de Katia-Marie Germain seront offertes en programme double en janvier. Figure émergente de la danse à Québec, Maryse Damecour poursuit ici ses questionnements identitaires après STAG et La petite mort.
En février, Sylvain Émard Danse lancera sur scène sept danseurs masculins confrontés à l’urgence de vivre dans Ce n’est pas la fin du monde. Fin mars, Daniel Léveillé Danse explorera la pureté des mouvements dans Solitudes solo.
Et pour clore en avril, la compagnie 605 Collective de Vancouver fera un retour avec sa danse teintée d’acrobatie après un passage à Québec en 2011. Pour plus d’informations : larotonde.qc.ca et grandtheatre.qc.ca
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Source: Le Soleil, Daphné Bédard.