Retour sur Les caveaux d’Alan Lake par une élève du collège de Champigny, récipiendaire du prix La Rotonde
Lors du spectacle Les caveaux du chorégraphe Alan Lake, ma mère et moi avons été mises dès le début dans le contexte d’une création qui sortait de l’ordinaire. En effet, nous ne savions pas qu’il fallait se déplacer en autobus scolaire (ça c’est du connu pour moi !) pour aller dans un lieu secret qui allait nous être dévoilé une fois arrivée. Ce climat de mystère a très bien agi sur nous. En arrivant au lieu secret, notre imagination a décollé et celle-ci s’est emballée au moment d’entrer dans la salle, plongées que nous étions dans une ambiance portée par la présence des interprètes qui étaient déjà placés sur scène. La proposition chorégraphique que j’ai trouvée très intéressante était remplie de plusieurs émotions dont la peur, la violence, la douceur; qui se confondaient dans des atmosphères réelles basculant ensuite dans l’imaginaire. J’ai beaucoup aimé le début, lors de la sortie de terre de l’interprète David Rancourt, sa façon d’émerger avec douceur m’a plu tout autant que l’idée de camoufler quelqu’un dans la terre. Je retiens aussi de ce spectacle, l’habileté des interprètes à se mouvoir au sol avec toutes les parties de leur corps. J’ai vraiment aimé leur façon d’être ensemble quand ils dansent en duo. Les jours ont passé depuis ce spectacle et pourtant le mystère demeure. Merci et bravo au chorégraphe Alan Lake et à toute son équipe !
Alexandrine Racine
5e secondaire
Collège de Champigny