Les jeunes créatrices Héloïse Le Bagousse et Meï Thongsoume peignent une fresque gracieuse inspirée du concept du temps, ce paradoxal mélange d’instant et d’éternité.
Avec une complicité palpable, le duo ouvre une fenêtre sur ce monument de la pensée philosophique qui obséda, obsède et obsédera. Le temps qui passe, file, ralentit et se fige sans jamais s’arrêter se traduit dans des mouvements complexes et précis, teintés de théâtralité. Les artistes remettent au goût du jour l’esthétisme du mouvement en puisant dans leur bagage composé d’arts classiques, de philosophie, de psychologie, de spiritualité, de politique et de mode. Sur des airs de Bach et de Vivaldi, Le paradoxe des horloges transporte dans un monde d’harmonie et de beauté.
Chorégraphie et interprétation : Meï Thongsoume et Héloïse Le Bagousse
Musique : Vivaldi Vedrò con mio diletto interprété par Jakub Jòzef Orlinski, Jean-Sébastien Bach Concerto pour piano et orchestre n°5 interprété par Glenn Gould
Direction technique, lumières et régie : Luc Vallée
Photos : David Cannon
Résidence de création : La Rotonde
Remerciements : Maison pour la danse, Capucine Dupasquier, Stanislas Franck, Guillaume Lévesque