Danse de garçons
La meute déferle sur scène telle une horde de combattants dans une arène. Sept garçons (six comédiens et un danseur), assoiffés de jeux, de joutes, de luttes; sept territoires à explorer, apprivoiser, confronter; sept corps à rassembler par le mouvement, sans aucun mot comme bouée. Leur impulsion virile les engage dans la création d’un langage physique dominé par la fraternité et l’attraction, par la dualité et la compétition. Au-delà de cet élan primitif, ils s’élèvent et touchent au sublime. Libérés de tout maniérisme, ils s’abandonnent et expriment l’ambivalence de la nature humaine, à la fois périlleuse et tendre, et leur quête d’équilibre. Tout le charme de cet objet chorégraphique unique réside dans l’investissement total de ces jeunes hommes, dans l’imperfection de la gestuelle qu’ils incarnent, vibrante de sincérité et d’authenticité.
Des représentations scolaires sont également prévues les 5 et 7 novembre à 13h30.
Mise en mouvement : Karine Ledoyen, avec la collaboration des interprètes
Interprétation : Charles-Étienne Beaulne, Jean-Michel Girouard, Éliot Laprise, Jocelyn Paré, Jocelyn Pelletier, Fabien Piché, Lucien Ratio
Assistance à la mise en mouvement : Ginelle Chagnon
Conseil artistique : Daniel Danis
Conception sonore : Jean-Michel Dumas
Lumières : Sonoyo Nishikawa
Costumes : Dominic Thibault
Coproduction (à la création) : Daniel Danis Arts / Sciences, Collectif du Temps qui s’arrête
Vidéo : Marylin Laflamme
Photos : David Cannon
Karine
Ledoyen
Charles-Étienne
Beaulne
Jean-Michel
Girouard
Eliot
Laprise
Jocelyn
Paré
Jocelyn
Pelletier
Fabien
Piché
Lucien
Ratio
Ginelle
Chagnon
Daniel
Danis
Jean-Michel
Dumas
Sonoyo
Nishikawa
Dominic
Thibault
Danse K par K
Le spectacle est de haut niveau. La trame sonore et les éclairages contribuent à la réussite du spectacle. Quant aux comédiens, complices et artisans de toutes ces émotions transmises ; leur jeu, leurs présences sont un tour de force.
— Jacques Leclerc, Info-Culture.biz
Pasolini disait qu’il fallait « jeter son corps dans la bataille ». Tel semble être le leitmotiv de Danse de garçons, une pièce coprésentée par le Théâtre Périscope et La Rotonde. Mis en mouvement par Karine Ledoyen, six comédiens et un danseur s’y délestent de la parole et s’y approprient le langage du mouvement.
— Nayla Naoufal, Le Devoir
— Isabelle Houde, Le Soleil
«Je n’ai pas l’impression de revendiquer quelque chose. Comme on est sept gars, ça va de soi qu’on parle de la masculinité, mais personnellement, j’ai juste l’impression qu’on est sept gars sincères, qui parlons de nos préoccupations collectivement et individuellement», analyse le comédien Éliot Laprise.
— Isabelle Houde, Le Soleil
Résolument athlétique, le spectacle Danse de garçons tient de la performance sportive, du jeu d’équipe. La chorégraphe Karine Ledoyen a, d’ailleurs, le rôle ingrat de la coach exigeante. «On va jusqu’à l’épuisement. On ne le joue pas, on le vit. Il faut se servir de l’énergie de secours pour continuer.»
— Catherine Genest, Voir
Monique Hubert vous parle de Danse de garçons dans La parole au public !
Quel spectacle t’as habité longtemps ?
« Karine a, dans cette pièce, fait danser des hommes de théâtre qui ne sont pas des danseurs, et ça, c’est savoureux ! J’ai fait beaucoup de danse créative en milieu scolaire et j’ai toujours réussi à faire danser les garçons réfractaires, car je me basais sur leur propre façon de danser et de voir la danse. Et c’est ce que Karine a fait, mais sur scène. Elle ne leur a pas imposé un mouvement ou une danse, elle a fait ressortir de ces jeunes hommes ce qu’ils expriment le mieux, par eux même, avec leur propre mouvement et identité. À mes yeux, c’est la pièce maîtresse de Karine, celle qui m’a, en tout cas, le plus touchée. »
La Rotonde présente chaque année une programmation de spectacles de danse à Québec. Elle se compose d’artistes en tout genre qui façonnent le paysage artistique. Consultez la programmation en cours pour découvrir les spectacles à venir.