La danse contemporaine pour les nuls – Catherine Genest
L’exposition Corps rebelles va être inaugurée mardi 10 mars au Musée de la civilisation. Elle se poursuivra jusqu’au 14 février 2016. À cette occasion, retrouvez l’article de Catherine Genest dans le Voir.
Le titre est trompeur puisque les abonnés de la Rotonde en auront eux aussi pour leur argent. Sauf qu’en entrant au musée, cet art souvent perçu comme hermétique s’ouvre au plus grand nombre comme une arme de démocratisation massive.
Esthétiquement, c’est minimaliste mais terriblement léché. «La danse contemporaine, c’est noir ou c’est blanc dans les têtes de bien des gens. Ils aiment ou n’aiment pas. Nous, on joue avec ça», expose Jean-Louis Pecci, responsable des productions audiovisuelles. Une signature visuelle en cinquante nuances de gris (ah!) et sans flafla qui laisse toute la place au mouvement.
Sur les écrans, on retrouve ni plus ni moins que des légendes: Margie Gillis et Louise Lecavalier, pour ne nommer que celles-là. Même si le corpus ne se limite pas aux documents vidéo mettant en vedette des figures québécoises, la richesse de notre culture nationale au rayon danse brille de mille feux. Détail important, cependant, et pour reprendre les mots du porte-parole officieux Harold Rhéaume: l’angle a été mis sur des œuvres, pas sur des artistes.
L’autre grand thème, ou motivation centrale de l’exposition: le devoir de mémoire. Le directeur artistique du Fils d’Adrien danse expose: «On est déjà orphelins de plusieurs traces. […] Au Québec, contrairement à l’Europe, on n’a pas cette culture-là de la reprise ou des archives. Quand Jean-Pierre Perreault est décédé en 2002, on a réalisé que la question du patrimoine chorégraphique n’avait jamais vraiment été abordée ici.»
Pour lire l’article en entier: cliquez ici.
Source: Voir, Catherine Genest.