Ils ont grandi avec La Rotonde par Raphaëlle Plante, Le Soleil
Dans une publication spéciale, le journal Le Soleil revient sur ce qui a marqué nos 20 ans de diffusion de danse contemporaine à Québec.
(Québec) La Rotonde souffle cette année 20 bougies. L’organisme spécialisé dans la diffusion de la danse contemporaine à Québec poursuit sa mission de faire découvrir cet art au plus grand nombre et célèbre le chemin parcouru depuis deux décennies. Établis à Québec, les chorégraphes Harold Rhéaume, Karine Ledoyen et Alan Lake sont unanimes: la présence du diffuseur est un élément majeur dans leur carrière, leur permettant de créer et présenter leurs oeuvres dans la capitale. Trois parcours, mais le même attachement fort à une ville et à son dynamique milieu de la danse.
Diplômé de l’École de danse en 1989, l’interprète et chorégraphe Harold Rhéaume s’est exilé plusieurs années avant de revenir chez lui. Il a d’abord passé cinq ans à Ottawa, puis sept ans dans la métropole, où il a dansé pour plusieurs compagnies en plus de travailler sur ses créations. Ce n’est donc qu’en 2000 que M. Rhéaume revient à Québec, où il fonde sa propre compagnie, Le fils d’Adrien danse – nommée ainsi à la mémoire de son père.
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Le chorégraphe dit avoir toujours été «proche physiquement et philosophiquement» de La Rotonde, qui a présenté toutes ses créations en salle, une douzaine. Le fils d’Adrien danse est d’ailleurs devenu la compagnie résidente de La Rotonde en 2003, et M. Rhéaume a partagé des bureaux avec l’organisme sur la rue Saint-Joseph, puis sur la rue du Roi, dans Saint-Roch, où verra le jour sous peu la Maison pour la danse.
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Et, en tant que diffuseur, La Rotonde a contribué à ce que les créations d’Harold Rhéaume trouvent leur public, affirme le chorégraphe. S’il est difficile de ne nommer qu’un seul moment marquant au fil de toutes ces années de collaboration, M. Rhéaume signale que la présentation de sa création Fluide au Grand Théâtre, en décembre 2012, a été la concrétisation d’un rêve. «Ça faisait très longtemps, peut-être 20 ans, qu’un chorégraphe de Québec avait présenté un spectacle au Grand Théâtre. C’était la première fois que La Rotonde s’impliquait financièrement dans la création, en tant que coproducteur», indique-t-il fièrement.
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Source: Le Soleil, Raphaëlle Plante.