(Entre)
Un homme et une femme. Un espace habillé de lumière. Un brouillard en découpe les rayons, dessinant au sol des territoires éthérés. Appel à l’intériorité. (Entre) use d’un ingénieux dispositif interactif qui dicte la composition chorégraphique : la lumière, le son et la captation des mouvements des interprètes en direct se répondent les uns les autres. Ce couple amoureux, cette paire, ce double, témoigne des états relationnels qui peuvent surgir entre deux êtres. Au fil des tableaux, leur attirance charnelle, leur répulsion et leur complémentarité sont incarnées au moyen de cet alliage judicieux de danse et de nouveaux médias. Simple et évanescente, la beauté du spectacle tient au contact intime de ces deux individus et à la rencontre féconde des technologies avec l’essence des gestes que canalise le corps humain.
Extrait vidéo de 5 minutes du projet de création.
Direction chorégraphique et mise en scène : Philippe Lessard Drolet
Interprétation et collaboration à la chorégraphie : Josiane Bernier, Fabien Piché
Assistance à la dramaturgie et à la mise en scène : Bruno Bouchard
Conception sonore : Simon Elmaleh
Lumières et programmation du système interactif : Philippe Lessard Drolet
Répétitrice : Marilou Castonguay
Soutien à la création : Première Ovation Danse, Première Ovation Arts multi, La Rotonde, LANTISS
Photos : Josué Beaucage, Josiane Bernier
Josiane
Bernier
Fabien
Piché
Simon
Elmaleh
Marilou
Castonguay
Théâtre Rude Ingénierie
C’est un spectacle à voir, c’est un spectacle à programmer, météorite à l’orbite parfaite, équilibre si rare entre un procédé technique et une proposition artistique. Merci au Théâtre Rude Ingénierie pour ce bricolage et cette audace.
— Ludovic Fouquet, Revue JEU
Partir d’une installation d’ingénierie pour concevoir une pièce de danse semblait une idée bien étrange. Le metteur en scène Philippe Lessard Drolet a su faire cohabiter avec élégance technologie et humanité dans (ENTRE).
— Daphné Bédard, Le Soleil
On veut que la force poétique de l’affaire l’emporte. C’est l’humain qu’on regarde. La machine, c’est l’environnement scénographique, le contexte dans lequel les deux corps vont nous amener», illustre celui qui voit (ENTRE) comme un trio composé de deux danseurs et d’une machine.
— Daphné Bédard, Le Soleil
Pour (ENTRE), il a donc donné beaucoup de liberté aux danseurs Josiane Bernier et Fabien Piché. « C’est vraiment pas un langage que je connais [la danse contemporaine], c’est pas une approche de création, une façon de travailler avec laquelle je suis habitué. Je suis beaucoup dans les idées, dans les concepts et la programmation de logiciels. […] J’avais plus une idée d’ambiance, une idée de pistes de jeu. C’est par là qu’on a commencé à aborder le mouvement. »
— Catherine Genest, Voir
« On a besoin [du réenchantement] de nos jours », dit pour sa part Philippe Lessard-Drolet, du Théâtre Rude Ingénierie (TRI), une compagnie de Québec. « C’est pourquoi à la fin de nos spectacles, j’espère apporter une fraîcheur, un réconfort dans la découverte de ce qui nous entoure. »
— Jérôme Delgado, Le Devoir
«Aucune image projetée n’est préenregistrée. Des caméras, qui sont disposées sur la scène, captent différents angles de la performance et sont reliées à un ordinateur. C’est le mouvement du corps des danseurs qui génère la lumière qui les éclaire», explique Philippe Lessard Drolet, codirecteur de la compagnie Théâtre Rude Ingénierie, en résidence au LANTISS.
— Matthieu Dessureault, ULaval nouvelles
La Rotonde presents an annual program of dance performances in Quebec City. It features a wide range of artists who are shaping the artistic landscape. Check out the current program to discover upcoming shows.