BLEU.
Sept corps en errance et en élégance, en lutte et en fuite, porteurs du coup ou témoins du contrecoup, nous guident pas à pas, au plus profond de la matière humaine. Dans un dialogue d’âmes à armes, BLEU. se joue dans un corps à corps tour à tour pudique ou tendu, haletant ou belliqueux, de peau à peau, questionnant l’impact, l’ecchymose et tout ce qui remonte à la surface après les heurts. Yvann Alexandre, dont la gestuelle s’organise comme une calligraphie de l’intime, offre avec ce septuor une forme malléable et fluide renouvelée par la plasticité des corps : une errance bleutée dans une plaine sombre, un paysage-cimetière austère et élégant qui, au fil de la gestion de la douleur, de sa mise en tension, laisse apparaître toute la fragilité, l’humanité de celui ou celle qui la porte et qui continue d’avancer.
Chorégraphie : Yvann Alexandre, avec la complicité des interprètes
Interprétation : Steven Berg, Lucile Cartreau, Anthony Cazaux, Lucie Garault, Emma Mouton, Claire Pidoux, Marie Viennot
Musique : Jérémie Morizeau inspiré de Bach, Schubert, Couperin
Conseiller musical : Jean-Louis Moissonnié
Lumières : Olivier Blouin
Création des chimères : avec l’aimable mécénat de Pascal Guyon, coiffeur
Photos : Franck Ragueneau
Production / diffusion : Carole Lanier-Deroo et Louisiane Pasquier
Régie lumière: Mallory Duhamel
Régie sonore: Mickaël Remigereau
Diffusé avec le soutien du Consulat général de France à Québec
Yvann
Alexandre
Steven
Berg
Lucile
Cartreau
Anthony
Cazaux
Lucie
Garault
Emma
Mouton
Claire
Pidoux
Marie
Viennot
Jérémie
Morizeau
Olivier
Blouin
Compagnie Yvann Alexandre
Alexandre choisi le mot « bleu » de façon plus subtile : le bleu de la pièce, selon le chorégraphe, serait un hématome. « C’est une douleur qu’on sent, mais qu’on ne voit pas apparaître tout de suite », a-t-il déclaré à la fin du spectacle pour mettre les spectateurs sur une piste.
— Nora Legrand, Impact Campus
La chorégraphie s’inspire fortement de ce choc d’un objet avec un corps. Ici, il ne s’agit pas d’une chorégraphie à sept artistes mais de sept solos simultanés qui, occasionnellement, s’entrechoquent. Les corps se touchent un instant puis reprennent leur course. De ces chorégraphies qui se rencontrent peu, il se dégage une vision de l’intime. Une sorte d’entrée dans le corps, une découverte nouvelle des sensations.
— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis
Bleu. c’est la fragilité intérieure portée par un septuor de danseurs à majorité féminine, cinq danseuses et deux danseurs. Si la fragilité intérieure est bien présente, le spectacle n’en est pas moins dépourvu d’une énergie à la fois combative et haletante.
— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis
Pièce charnelle et baroque, « BLEU. » renvoie à l’instinct, dans ce qu’il a parfois d’animal, suggéré par le bruit des corps en mouvement, le souffle haletant et les regards fiévreux
— Mireille Puau, Courrier de l'Ouest
Yvann Alexandre est un chorégraphe qui explore la fragilité intérieure, et organise ses chorégraphies comme une calligraphie de l’intime. Sa gestuelle, très en retenue, en délicatesses, mais d’une précision acérée, entrelace chaque détail du mouvement comme on travaillerait la dentelle.
— Agnès Izrine, Danser canal historique
La Rotonde presents an annual program of dance performances in Quebec City. It features a wide range of artists who are shaping the artistic landscape. Check out the current program to discover upcoming shows.