Chroniques du regard de La Rotonde, ma deuxième saison
Cette année encore, pour ma deuxième série de chroniques du regard, je partagerai avec vous une passion. Une fois de plus, avant la présentation de chaque spectacle, j’aurai le privilège de m’arrêter à ceux-ci pour y extraire certains éléments de base qui supporteront une réflexion élargie sur un univers très complexe et très simple à la fois: celui de la danse contemporaine.
Chaque spectacle, chaque créateur présenté lors la saison 2012-2013 pourra déclencher en moi ces réflexions et j’en partagerai les résultats avec vous. Les thèmes des spectacles, les façons d’aborder un sujet et les méthodes de création seront mes sujets de prédilection et cet automne, de manière plus spécifique, je parlerai de filiation des genres, de l’émergence en art, de la danse dans un contexte socio-politique, de mentorat et de l’écologie du milieu de la danse.
L’univers de la danse contemporaine en est un de mouvements. Il peut s’exprimer dans une panoplie de genres et de styles. La danse peut prendre une multitude de formes et les spectacles, un assortiment de formats. Les représentations de danse demandent parfois un abandon total de la part du spectateur ou, à l’opposé, gagnent à être accompagnées d’un effort de compréhension intellectuelle. Une variété de regard peuvent être posés sur la danse: parfois historiques, parfois critiques, contenant parfois des notions d’esthétique et de philosophie…
Pour ma part, au-delà des sautes d’humeur ou des mouvements instinctifs que peuvent provoquer chez moi certains spectacles, au-delà des courants qui teintent toute une série de productions, je tenterai encore cette année de réfléchir pour trouver différentes manières d’accompagner consciencieusement les spectateurs. Accompagner tout autant les personnes qui entreront pour la première fois dans une salle de spectacles pour assister à une présentation de danse contemporaine que les spectateurs fidélisés qui pourront suivre dans leur évolution certains chorégraphes et danseurs aperçus lors des saisons précédentes de La Rotonde.
Tout au long de la saison, les chroniques seront forgées de ma subjectivité, nourries et aiguisées par mes expériences de créateur, d’enseignant et de spectateur aguerri. Mon regard, je l’espère, sera toujours aimant.