Sandrine Lambert - Page 2

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Retour sur This Duet That We’ve Already Done (so many times) par Claude Chevalot

La « plume du spectateur » est un espace d’expression pour le public. Voici ce que la chorégraphie de Frédérick Gravel a inspiré à Claude Chevalot:

Ce pas de deux que nous avons dansé si souvent.

Ce duo qui sème la joie et serre la gorge.Cette chose étrange qui s’immisce dans la conversation de la danse, composée de polaroïds de vacances, les jeux d’enfants et les oiseaux étranges.

Un récit qui pèse ses gestes , le contraire du bavard.

Ce show je l’ai aimé d’amour et je le garde dans mon petit sac de velours avec les autres trésors qui me comblent.

Il m’a dit:
« j’espère que tu aimeras autant que j’ai aimé »
alors je lui réponds:
« ha oui! Tellement! »

8 mars: une 8e édition de La petite scène sur le thème du féminin!

Illustration: Sarah Booth

Le Cercle-Lab Vivant et La Rotonde, diffuseur spécialisé en danse contemporaine annoncent une 8e édition de La petite scène, laboratoire de danse qui présente en rafale de courtes pièces dans une ambiance cabaret. Elle se déroulera le mercredi 8 mars à 20H, au Cercle-Lab vivant.

Cette édition s’inscrit dans le cadre du cycle de direction artistique du Cercle sur le féminin. Nous aurons l’occasion de nous questionner sur nos identités mouvantes et éclatées jusqu’à laisser apparaître le féminin comme espace d’entre-genres, un espace d’étonnement et de surprise…un espace Trans.

À la croisée des chemins de la recherche, de la création, de la diffusion et du développement de publics, La petite scène constitue aussi une plateforme où les artistes s’inspirent et confrontent leurs idées. La petite scène propose au public d’affiner son regard sur le mouvement en disposant d’un accès privilégié à la riche diversité de l’art chorégraphique.

Artistes invités

MC : Lise Castonguay

Quand : mercredi 8 mars 2017 à 20H (porte 19H)

Où : Le Cercle (228 Rue St-joseph Est).

Prix : 15$ Admission générale | 12$ avec carte de membre RQD – Regroupement québécois de la danse et étudiants de L’École de danse de Québec

À propos de La petite scène

Concept importé de Vancouver, 8 artistes se relaient dans une même soirée pour présenter une pièce d’un maximum de 7 minutes avec comme contrainte principale de créer pour une scène de 10′ x 13′. Le concept a été adapté à Québec sous la direction artistique de Caroline Simonis et Jean-François Duke. Une coproduction de la Rotonde et du Cercle-Lab vivant.

Marquer la danse 16/17 – Dévoilement de la gagnante

La fin de semaine de réécriture de la 6e édition de Marquer la danse s’est tenue les 25 et 26 février 2017 et a rempli toutes ses promesses.

Photo: Maxime Daigle

Celle-ci a réuni beaucoup de belles personnes dans le studio D de la Maison pour la danse de Québec:
– À commencer par les représentants des 3 projets finalistes du concours qui nous ont ébloui par la clarté de leur propos, la maturité de leur esprit et par la vitalité leur souffle créatif: Laurie-Raphaël Dufour (Collège de Champigny), Sophie Durocher (Collège de Champigny) et Marie-Michelle Rose (École secondaire La Seigneurie).

– Caroline Paré, l’idéatrice du projet, qui prodigue de précieux conseils aux jeunes afin de les accompagner dans le développement et la structuration de leurs idées. On l’a aussi surprise derrière la console de son en train de faire le DJ pour permettre à la musique de suivre adéquatement et en douceur les propositions chorégraphiques!

– Un mentor-chorégraphe, Harold Rhéaume, qui a admirablement bien accompagné les apprentis-chorégraphes dans leur cheminement pour les mener jusqu’à la présentation publique.

– 3 interprètes professionnels. Il s’agit cette année de Josiane Bernier, Charles-Alexis Desgagnés et Sonia Montminy qui ont démontré une grande générosité avec les finalistes et un réel plaisir à mettre leurs compétences au service des projets.

Sur la photo: Josiane Bernier, Sonia Montminy et Charles-Alexis Desgagnés
Photo: Maxime Daigle

Tout au long de la fin de semaine de réécriture, les apprentis-chorégraphes ont expliqué leur projet et leurs volontés chorégraphiques aux danseurs. Ils ont appris à les diriger, à s’exprimer de manière efficiente pour que les gestes et le verbe nourrissent et répondent à la danse qu’ils avaient imaginées.

Le dimanche à 13h30, nous avions le grand plaisir d’accueillir le public pour dévoiler le résultat des travaux de la fin de semaine. Une discussion des plus enrichissantes a suivi avec les jeunes chorégraphes et les interprètes, l’occasion d’expliquer la démarche du projet et la dynamique de travail de la fin de semaine. Pendant ce temps, le jury, composé de Marie-Chantale Béland, Geneviève Duong et Ariane Voineau, se réunissait afin de déterminer la gagnante selon la grille de critères pré-établis. Un difficile exercice tant les projets avaient chacun des qualités remarquables. Après un débat à huis clos, ils sont parvenus à définir la gagnante du concours.

Marie-Michelle Rose, gagnante du concours Marquer la danse 2016/2017
Photo: Maxime Daigle

La Rotonde et Le fils d’Adrien danse sont heureux d’annoncer que la gagnante est Marie-Michelle Rose avec son projet La rencontre. À l’issue de six heures de répétitions supplémentaires avec les interprètes et le répétiteur, La rencontre sera présentée en lever de rideau des matinées scolaires de Glory, œuvre interprétée par Shay Kuebler Radical System Art.

Le Patin Libre | Quand l’art l’emporte sur les paillettes par La Fabrique culturelle

Le Patin Libre viendra à Québec pour la première fois les 4 et 5 mars prochains afin de présenter Vertical Influences. Entrez dans l’univers de cette compagnie hors du commun grâce à ce reportage de La Fabrique culturelle!

Voir la vidéo: https://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/8220/le-patin-libre-quand-l-art-l-emporte-sur-les-paillettes

Depuis 12 ans, Alexandre Hamel et sa troupe Le Patin Libre développent l’art du patinage contemporain, loin des stéréotypes qui collent au patinage artistique. Une réelle réflexion sur le mouvement et l’émotion qui mène la troupe au bout de monde.

Créée en 2005 par cinq anciens patineurs artistiques professionnels, cette première compagnie de patinage contemporain au monde propose une nouvelle forme de patinage qui mélange théâtre, danse, chorégraphie, acrobatie et improvisation. Le Patin Libre accueille l’équipe de la Fabrique culturelle dans un aréna du Plateau-Mont-Royal, où ils bénéficient d’une résidence artistique offerte par l’arrondissement. On rencontre Alexandre Hamel, patineur et fondateur de la troupe, ainsi que Pascale Jodoin et Jasmin Boivin, patineurs arrivés par différents chemins au projet.

APPROCHE ARTISTIQUE

Depuis 2005 et ses premières démonstrations sur des étangs gelés, Le Patin Libre a énormément évolué. Ce qui a démarré comme une petite explosion spontanée se raffine maintenant en un projet artistique réfléchi. « Le nouveau genre de patinage » est lentement devenu un art de la scène contemporain à part entière. À la base de notre travail, se trouve maintenant une grande question: « qu’est ce que le patinage ? » Jusqu’à présent, nos recherches nous ramènent sans cesse à la même chose : la glisse. La glisse, c’est la possibilité de mettre des corps immobiles en mouvement. C’est la chose unique dans notre mouvement. C’est ce que nous nous amusons à décliner, jusqu’au vertige, pour notre propre plaisir et celui de notre public. (Source : site officiel)

Plusieurs spectacles sont à venir à Montréal et Québec en 2017 et leur nouveau spectacle, actuellement en création, sera présenté à Montréal en avril 2018.

https://lepatinlibre.com

Crédits

Coordination : Véronique Labonté

Réalisation, caméra et montage : Jérôme Scaglia

Technicien généraliste : François St-Hilaire

Musique : Jasmin Boivin

Bénévoles recherchés – Accueil du public les soirs de spectacles

La Rotonde est à la recherche de personnes intéressées à offrir leur aide lors des entrées en salles, les soirs de représentation.

Nous avons besoin de votre aide pour diriger le public à l’arrivée, distribuer les programmes de soirée et répondre aux questions. Votre présence est demandée pour l’heure avant le début de la représentation, soit habituellement de 19h à 20h.

Chaque présence comme bénévole vous donne droit à une place pour assister au spectacle. Nous offrons également une place au tarif prévente pour une personne qui vous accompagnerait.

Si vous êtes intéressés, s’il vous plaît remplissez le formulaire suivant en indiquant vos disponibilités pour les représentations à venir: https://goo.gl/forms/FuFtjIgukC03ZVxk1

Pour toute question, merci de contacter Valérie Lacasse: valerie.lacasse@larotonde.qc.ca

Un grand merci pour votre engagement!

Marquer la danse – dévoilement des finalistes 2016-2017

Mercredi le 12 janvier, le jury du concours Marquer la danse s’est réuni pour choisir les trois finalistes qui bénéficieront de la fin de semaine de réécriture avec des danseurs professionnels et courent la chance de voir la vidéo de leur chorégraphie présentée en lever de rideau des représentations scolaires du spectacle Glory les 10 et 11 avril 2017.

Le jury (photo ci-dessous) est composé cette année de Geneviève Duong, chorégraphe, interprète et enseignante en danse contemporaine, de Ariane Voineau, chorégraphe et interprète en danse contemporaine et de Marie-Chantale Béland, interprète en danse contemporaine.

Les trois élèves qui se sont démarquées lors du concours d’écriture chorégraphique participeront à la fin de semaine de réécriture qui se tiendra les 25 et 26 février prochains dans les studios de La Maison pour la danse de Québec.

Voici les trois finalistes:

Sophie Durocher, en secondaire 5 au collège de Champigny de Québec avec Apnée.

Marie-Michelle Rose, en secondaire 5 à l’école La Seigneurie de Québec avec La Rencontre.

Laurie-Raphaël Dufour, en secondaire 5 au collège de Champigny de Québec avec La Menace Veilleuse.

Coup de coeur du jury:

Alexandrine Racine, en secondaire au collège de Champigny de Québec avec Les Murs Parlent.

Le dimanche 26 février, en après-midi, le travail réalisé pendant la fin de semaine sera présenté aux parents, amis et jury et ce dernier déterminera la pièce gagnante.

Merci à tous les participants du concours. Nous vous espérons encore plus nombreux l’année prochaine pour partager toujours plus intensément la passion de la danse.

« Sur les ailes de José Navas » par Claude Chevalot, spectatrice

La plume du spectateur c’est une occasion donnée aux spectateurs de danse d’écrire sur les spectacles de notre saison. Voici le texte sensible et juste de Claude Chevalot à propos de Rites de José Navas.

Photo: Nina Konjini

Depuis le soir du 30 novembre, je suis complètement habitée par le spectacle Rites de José Navas. On me parle et je n’entends pas, je frotte pendant cinq minutes le même plat en faisant la vaisselle. Bref, il n’y a pas de service au numéro que vous avez composé. Je voulais écrire pour dire toute mon émotion, mon bouleversement, mais les mots me semblent inadéquats et ça me frustre.

Je me lance tout de même.

À la Bordée, le rituel s’amorce d’entrée de jeu. Le public rempli la salle. La rumeur des conversations est comme le ronronnement d’un moteur. Il y a un bien-être certain à s’installer dans une salle et se préparer à recevoir un spectacle. Comme se retrouver dans une fête avec des amis, même si on ne connaît pas la personne dans le banc tout à côté.

Lui, il est déjà là, sur la scène, dans la pénombre. Les gens s’agitent, discutent puis avant même que les lumières ne se tamisent, un silence presque complet envahi l’air comme une présence. Son recueillement nous a déjà atteint.

Après coup je me suis dit que dans ce silence annonciateur, nous ne pouvions prévoir ce qui nous attendait. Nous n‘aurions jamais pu jamais imaginer nous faire engloutir par l’intensité de José Navas. Jamais pu même rêver de faire pareille incursion au cœur d’une œuvre touffue et vibrante.

Sans jeux de coulisse, sans artifices, Navas nous offre le meilleur de lui, de ses 30 ans de carrière. J’aime qu’il reste devant nous pour changer ses vêtements, pour s’arrêter un bref moment, respirer, éponger sa sueur. Le dépouillement de ses quatre solos est poignant. Navas échaude geste par geste, une tension qui culmine dans son magistral Sacre du Printemps.

Pendant 70 minutes je suis restée suspendue à chacun de ses gestes. Fascinée et bouleversée par la quasi perfection de ce danseur. Il a pris mon cœur au creux de sa main, l’a fait glissé, bondir, tourbillonner. Il l’a entrainé dans l’insolence, la joie, l’angoisse, la douleur mais surtout dans l’exultation sans conteste du corps.

Navas, danseur immense, chorégraphe inspiré.

Je voudrais retourner tous les soirs visiter ce monde, voler des pépites de beauté sur les ailes de José Navas.

Les Veillées 2016 – Code Universel

Photo: David Cannon

Après deux semaines de résidence dans le secteur Val-Bélair de l’Arrondissement de la Haute-Saint-Charles, le film-spectacle Les Veillées sera présenté gratuitement, pour trois représentations, à l’École L’Odyssée.

Horaire :
vendredi 2 décembre, 20h
samedi 3 décembre, 15h et 20h

La compagnie Code Universel investira artistiquement l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles dans le cadre du projet « Les Veillées ». Des artistes multidisciplinaires iront à la rencontre des citoyens dans les organismes, dans la rue, dans les autobus et s’inviteront même chez eux! La population pourra également leur rendre visite dans le pavillon du parc de La Chanterelle, leur quartier général (1525, rue de l’Innovation). L’équipe artistique sera composée cette année de Marjorie Audet, Daniel Bélanger, Alexandre Berthier, Maryse Damecour, Geneviève Duong, Nicolas Jobin, Pierre-Marc Laliberté et Léa Ratycz-Légaré.

Ce projet vise à créer une relation entre l’art et la population en proposant des actions culturelles plus ou moins spontanées dans le quartier durant deux semaines. Code Universel souhaite aller à la rencontre des citoyens afin de les écouter et d’échanger sur la présence de l’art et de la culture dans leur vie, et sur la perception qu’ils en ont.

De toutes ces rencontres et échanges, les citoyens de La Haute-Saint-Charles verront émerger un spectacle aux couleurs de leur arrondissement.

Ce projet est réalisé dans le cadre de l’Entente de développement culturel intervenue entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Québec.