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Allocution de Jules Bois – La Maison pour la danse de Québec – 19 février 2015

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Le 19 février 2015, la Rotonde, centre chorégraphique contemporain de Québec recevait la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David, qui annonça 2.5 millions de dollars pour la réalisation de La Maison pour la danse de Québec. À cette occasion, Jules Bois, président du Conseil d’administration du Groupe Danse Partout (La Rotonde + L’École de danse de Québec) s’adressa aux médias et au public en ces mots:

Mme David, ministre de la Culture et des Communications

Mme Maltais, députée de Taschereau à l’Assemblée nationale

Mme Rioux, directrice du service de la Culture de la Ville de Québec

Mr Rhéaume, président du Regroupement Québécois de la Danse et  directeur artistique de la compagnie Le Fils d’Adrien danse

Mme Hébert, directrice Regroupement Québécois de la Danse

Chers artistes et  artisans du milieu de la danse à Québec  et  chers invités,… bonjour

Madame la ministre,  nous vous remercions de votre appui permettant la mise en oeuvre du projet de la Maison pour la danse, un appui d’autant plus remarquable et signifiant étant donné le contexte actuel de rigueur de la gestion des finances publiques. C’est manifestement pour nous un geste de reconnaissance de la valeur de la danse et des arts de la part du gouvernement du Québec. Nous sommes aujourd’hui particulièrement heureux de vivre ce moment avec vous ainsi qu’avec la communauté de la danse.

Si vous me le permettez,  j’aimerais re-souligner la présence de madame Maltais,…  et mentionner que vous et Madame  St-Pierre, qui était alors ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine,  étiez toutes deux  ici dans cette même salle il y a  bientôt 3 ans afin de donner leur appui lors des premières étapes du projet de la Maison pour la danse. Madame Maltais, merci d’être encore là aujourd’hui.

Quelques uns d’entre vous savez que je suis du milieu des affaires pour lequel j’oeuvre depuis une trentaine d’années. Je tiens à vous dire  que je suis privilégié de faire partie  du conseil d’administration du Groupe Danse Partout, de dialoguer et soutenir les projets visionnaires de la direction du Groupe, qui fait preuve par ailleurs d’une efficacité opérationnelle.

Je suis aussi privilégié de vivre la danse comme spectateur qui se sent grandi à apprécier de nombreuses représentations d’œuvres chorégraphiques. Vous comme artistes de la danse savez, de par  votre créativité, courage, sensibilité et générosité nourrir vos spectateurs.  Et provenant du monde des affaires, cette nourriture me rend en quelque sorte un meilleur gestionnaire et m’inspire à pratiquer une gouvernance davantage contemporaine, avec les différents acteurs et parties prenantes de l’écosystème du monde des affaires.

Alors aujourd’hui, je remercie la grande communauté de la danse à qui je souhaite tout le succès qu’elle mérite grandement. Je suis confiant que la Maison pour la danse sera à sa façon un « phare » dans notre quartier, avec moins d’étages bien sûr que celui de Ste-Foy, mais tout autant édifiant !!!  Grâce à vous,  la Maison pour la danse sera un pôle vibrant de cet art vivant, et cette Maison sera certainement une fleur à la boutonnière de la ville.

Merci à vous tous.

Retrouvez tous les articles de presse parus à ce sujet.

La Maison pour la danse verra le jour à Québec!

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La Rotonde se réjouit de l’annonce de l’aide financière de 2,5 M $ offerte par le gouvernement du Québec et remercie le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Québec pour leur engagement déterminant dans la réalisation de ce projet.

Avec l’appui du milieu de la danse professionnelle et en tablant sur une relation de qualité avec ses fidèles publics et la communauté locale, La Rotonde s’est engagée depuis plusieurs années dans la création de la Maison pour la danse de Québec.

L’ouverture de cette nouvelle ressource culturelle, prévue pour la fin de 2016, viendra souligner ces deux belles décennies d’engagement dans la danse et lui donnera des bases solides pour son développement dans les années futures.

COMMUNIQUÉ DE PRESSEMinistère de la Culture et des Communications

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – La Rotonde, centre chorégraphique contemporain de Québec

TOUS LES ARTICLES DE PRESSE – La Maison pour la danse

REMERCIEMENTS
La Rotonde remercie les partenaires qui ont rendu possible le développement du projet : le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Québec, notamment par le biais de l’Entente de développement culturel, le Centre local de développement, la Caisse d’économie solidaire de Québec, le Réseau d’investissement social du Québec (RISQ), ainsi que la Maison de la coopération.

 

Le Bloc.danse – Présentation informelle le 22 février 2015

Le Bloc.danse 7_bordureLes amateurs de danse curieux de découvrir les résultats d’une fin de semaine de recherche de trois créateurs, sont invités à une présentation informelle dans les trois studios de La Rotonde.

Vous pourrez y découvrir le travail de :

Olivier Arteau-Gauthier

Francis Desharnais

One time collectif

Le Bloc.danse, une initiative de Josiane Bernier et de Jean-François Duke, est née d’un désir de rencontre entre artistes, pour expérimenter et partager leur art.

La Rotonde est heureuse d’offrir son soutien au Bloc.danse.

LE DIMANCHE 22 FÉVRIER, 15 H 30
LA ROTONDE, 336 RUE DU ROI

Marquer la danse 14/15 – Dévoilement de la gagnante

IMG_2822Nous venons d’assister à la fin de semaine de réécriture de la 4e édition de Marquer la danse le 31 janvier et 1er février 2015.

Celle-ci a réuni beaucoup de belles personnes dans le Grand Studio de La Rotonde:
– À commencer par les 3 finalistes du concours, venues des Laurentides et de la Capitale-Nationale, qui nous ont ébloui par la clarté de leur propos et de leur enthousiasme créatif: Maïlie Giguère de l’école secondaire Cap-Jeunesse à Saint-Jérôme, Frédérique Dumont et Mélodie Duchesne-Pelletier du collège de Champigny à Québec.
Caroline Paré, l’idéatrice du projet, qui prodigue de précieux conseils aux élèves pour le développement de leurs idées.
– 3 interprètes professionnels. Il s’agit cette année de Charles-Alexis Desgagnés, Geneviève Duong et Sonia Montminy qui ont démontré d’incroyables capacités d’adaptation et une grande générosité avec les finalistes.
– Un musicien, Steve Hamel, qui a mis toute son énergie, sa bonne humeur et son savoir-faire au service du projet.
– Un mentor, Mario Veillette, qui a admirablement bien accompagné les apprenties-chorégraphes dans leur cheminement.

Tout au long de la fin de semaine de réécriture, les apprenties-chorégraphes ont expliqué leur projet et leurs volontés chorégraphiques aux danseurs. Elles ont appris à les diriger, à s’exprimer de manière efficiente pour que les gestes et le verbe nourrissent et répondent à la danse qu’elles avaient imaginées. Le dimanche matin a été consacré à la création de l’univers musical des 3 pièces finalistes.

Le dimanche à 13h30, nous avions le grand plaisir d’accueillir le public pour dévoiler le résultat des travaux de la fin de semaine. Une discussion des plus enrichissantes a suivi avec les jeunes chorégraphes et les interprètes, l’occasion d’expliquer la démarche du projet et la dynamique de travail de la fin de semaine. Pendant ce temps, le jury, composé d’Isabelle Gagnon, Nathalie Hébert et Mélanie Therrien, se réunissait afin de déterminer la gagnante selon la grille de critères pré-établis. Un difficile exercice tant les projets avaient chacun des qualités remarquables. Après un débat à huis clos, ils sont parvenus à définir la gagnante du concours.

Au centre, Mélodie Duchesne-Pelletier. gagnante du concours  Marquer la danse 14/15

Au centre, Mélodie Duchesne-Pelletier. gagnante du concours Marquer la danse 14/15

Nous sommes heureux d’annoncer que la gagnante est Mélodie Duchesne-Pelletier avec son projet Voler par milliers. Elle remporte un prix de 200$. À l’issue de 8h de répétitions supplémentaires avec les interprètes et le répétiteur, Voler par milliers sera présenté en lever de rideau des matinées scolaires de Symphonie dramatique, œuvre de la chorégraphe montréalaise Hélène Blackburn, interprétée par la compagnie Cas Public.

Afin de souligner l’engagement des élèves et pour les encourager à poursuivre leur intérêt pour la danse sous toutes ses formes, La Rotonde a également remis aux 3 finalistes un prix d’un montant de 100$.

Nous tenons à remercier toutes les personnes impliquées dans l’aventure Marquer la danse. Merci d’avoir fait de cette fin de semaine un moment exceptionnel de convivialité et de création, une passerelle riche d’enseignements entre amateurs et professionnels!

Marquer la danse - fds réécriture 14/15

Sur la photo de gauche à droite puis de bas en haut: Nadia Bellefeuille, Steve Hamel, Sonia Montminy, Geneviève Duong, Charles-Alexis Desgagnés, Caroline Paré, Mario Veillette, Nathalie Hébert, Mélanie Therrien, Isabelle Gagnon, Sandrine Lambert, Maïlie Giguère, Mélodie Duchesne-Pelletier, Frédérique Dumont.

La Rotonde remercie Telus et la Caisse d’économie solidaire Desjardins pour leur soutien à Marquer la danse.

Soi | Billet d’Olivier Arteau-Gauthier sur Idiom + Ruminant Ruminant

ruminant-ruminant_photo-svetla-atanasova2Olivier Arteau-Gauthier nous parle instinctivement de Idiom + Ruminant Ruminant. Voici son billet!


La première fois que j’ai pu admirer son travail comme interprète, c’était dans l’oeuvre chorégraphique de Bernard Meney et Estelle Clareton ; Je ne tomberai pas. Cet interprète, d’une grandeur impressionnante, mettait à profit son charisme et son élégance. Sa précision et sa sensibilité étaient empreint d’une grande virtuosité. Cette fois-ci, Brice Noeser campe le rôle de créateur et nous dévoile son univers déjanté avec humour et humilité. La représentation du soi.

Les mains rivées sur le visage, j’essaie d’intellectualiser les nombreux effets que cette «non-pièce» chorégraphique a fait sur moi. Rien ne va plus, j’y vais instinctivement.

La pièce ouvre sur ces deux interprètes, habillés de façon casual, qui se préparent à nous présenter un extrait saccadé de quatre minutes sur une musique latine. D’entrée de jeu, on sent la contemporanéité de l’interprétation et cette volonté de créer quelque chose d’éphémère et d’actuel. Cependant, l’effet théâtral disparaît rapidement lorsqu’on constate la réelle complicité qu’ils partagent.

«Ça ne parle pas de bovins, ça ne parle pas d’amour […]. Ça parle de tout et de rien.» indique Noeser dans son programme de soirée. Mais à quoi bon «parler» lorsqu’on peut communiquer qu’en existant, aurais-je envie de dire. Tout d’abord, le créateur se présente en nous exposant les objectifs de son spectacle et la recherche qu’il souhaite entreprendre. Divaguant autour d’un discours sans queue ni tête, il parvient d’abord à nous faire rire puis à nous questionner sur l’importance que nous portons au sens d’une oeuvre plutôt qu’à ce qu’elle peut transcender spontanément, sans devoir porter en elle un bagage émotif puissant ou universel.

En se jouant des codes de la représentation, les interprètes s’exposent dans des jeux axés sur l’apprentissage d’un dialogue et de calculs mentaux. Ils jouent, comme des enfants, à des jeux simples, dont on aime observer les comportements. La danse, comme on l’entend, n’est toujours pas intervenue dans le spectacle. Et tant mieux!

Ce danseur, connu pour sa virtuosité, élabore Ruminant Ruminant autour de la création d’un langage, d’un discours entre les interprètes et à cette relation privilégiée public-danseurs. Avec humour et humilité, il crée un dialogue qui s’articule autour de codes connus ; le rire, le rythme, le silence et la maladresse. À quoi bon décortiquer le geste pour en décrypter un sens, lorsqu’on peut faire simplement, avec autant d’humilité.

Que ceux qui aiment la «chorégraphie» s’abstiennent et pour les amoureux de la rencontre, vous serez servis ; ils sauront se livrer à vous.

Sachez que vous aurez également la chance d’assister à Idiom, une oeuvre sur le dialogue entre Jennifer Dallas, une interprète canadienne, et Bienvenue Bazié danseur originaire du Burkina Faso. Ils explorent la rencontre et le métissage des différentes cultures. À voir.

Marquer la danse 14/15 – fin de semaine de réécriture

Danse_feutre_06_sequenceLes trois finalistes du concours d’écriture chorégraphique Marquer la danse, Maïlie Giguère (École secondaire Cap-Jeunesse à Saint-Jérôme), Frédérique Dumont (Collège de Champigny à Québec) et Mélodie Duchesne-Pelletier (Collège de Champigny à Québec) se retrouveront les 31 janvier et 1er février à La Rotonde pour la fin de semaine de réécriture.
Accompagnées par le chorégraphe et pédagogue Mario Veillette, du musicien Steve Hamel et de l’enseignante idéatrice du projet Caroline Paré, elles dirigeront les interprètes Geneviève Duong, Sonia Montminy et Charles-Alexis Desgagnés.

Le public est convié à assister à la présentation des trois courtes pièces qui aura lieu ce dimanche 1er février à 13h30 au Grand Studio de La Rotonde. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Le projet gagnant sera présenté en lever de rideau de matinées scolaires de Symphonie dramatique, en avril prochain. On le verra également au festival Accès Danse de Châteauguay.

Marquer la danse, c’est quoi ? Réponse en images:

La Rotonde remercie Telus et la Caisse d’économie solidaire Desjardins pour leur soutien à Marquer la danse.

Bilan des ateliers scolaires à Québec avec PPS Danse

photo 3« De l’idée à sa concrétisation, une oeuvre chorégraphique franchit les différentes étapes d’un processus de création propre à chaque créateur. Dans le cas de Pierre-Paul Savoie, ce processus a tout d’une histoire faite de rencontres, de jeux, de collages et de danse. Une histoire où la participation d’autrui est synonyme d’ingrédient secret. C’est à cette aventure que les élèves et les enseignants sont conviés!  » Extrait du cahier pédagogique du spectacle Les Chaises, par PPS Danse.

Du 13 au 16 janvier 2015, nous avons mené 13 ateliers préparatoires au spectacle Les Chaises dans 4 écoles de Québec et 1 de Chateau-Richer. C’est 291 élèves de 7 à 11 ans qui ont bénéficié de ces ateliers d’initiation chorégraphique menés par Katia Lacelle et Nicolas Patry de PPS Danse et accompagnés par Sonia Montminy pour La Rotonde.

Le spectacle Les Chaises est coprésenté à Québec du 11 au 15 février 2015 par La Rotonde, centre chorégraphique contemporain de Québec et le Théâtre jeunesse Les Gros Becs.

Merci à l’Entente de développement culturel MCC – Ville de Québec pour son soutien financier.

Collaboration version Premier Acte et La Rotonde

premieracte_20150114Dès le 27 janvier prochain, Premier Acte met à l’affiche St-Agapit 1920, spectacle qui, comme on le voit de plus en plus souvent, fusionne plusieurs disciplines : théâtre, danse, musique et cirque. Cette façon de travailler, en éclatant les silos disciplinaires, ne date pas d’hier. Elle est toutefois de plus en plus présente sur nos scènes, nombre d’artistes ayant choisi d’utiliser simultanément plusieurs langages scéniques.

Si cette façon interdisciplinaire de créer n’est plus inédite, l’association de deux diffuseurs aux champs disciplinaires distincts pour faire la promotions d’un même spectacle est quant à elle beaucoup moins fréquente. Dans un contexte où les amateurs d’arts de la scène d’aujourd’hui sont davantage des « omnivores culturels », et où on sent poindre de sérieux problèmes de fréquentation des salles de spectacles, la mise en commun d’efforts de promotion devient une avenue porteuse.

Si, sous bien des aspects, le milieu culturel et artistique est très solidaire, nous hésitons encore souvent à travailler ensemble quand vient le temps d’interpeler le public. C’est dans ce contexte que La Rotonde et Premier Acte ont convenu d’unir leurs forces en faisant chacun la promotion du spectacle de son partenaire – St-Agapit 1920 présenté à Premier Acte et Idiom + Ruminant Ruminant à la Rotonde – et en offrant à nos abonnés et spectateurs réciproques des rabais intéressants.

Au-delà de l’intérêt immédiat pour les deux spectacles en question, ce travail de collaboration est un intéressant laboratoire qui pourrait paver la voie à de nouvelles synergies. À l’heure où les alternatives à la sortie culturelle se multiplient et où les arts et la culture peuvent facilement se consommer sans mettre le nez dehors,  la promotion de nos propres spectacles, si incontournable soit-elle, pourraient s’accompagner d’efforts collectifs et concertés, et ce, au bénéfice de la fréquentation culturelle en général.

Dans ce sens, des dialogues ont été amorcés. Fort à parier qu’on verra, dans un proche futur, une multiplication de telles initiatives.

Marc Gourdeau pour Premier Acte
Steve Huot pour La Rotonde

Source originale de l’article: blogue de Premier Acte sur le site du Voir.