Annie Gagnon: vocation tardive
Article de Alexandra Perron paru dans cyberpresse.ca, le 4 septembre 2010
(Québec) Annie Gagnon le dit d’emblée. Son parcours dans le monde de la danse est assez atypique. Après avoir commencé un doctorat en anthropologie qui l’a amenée jusqu’à Toronto, elle a réalisé qu’elle préférait consacrer sa vie à ce qui était jusqu’alors un loisir. À 27 ans, elle revenait chez elle pour entrer à L’École de danse de Québec.
Depuis sa sortie en mai 2009, après quatre années de formation, elle travaille à sa première création professionnelle, COCOON, qui sera présentée à la Rotonde en février. «Avec cette chorégraphie, je cherchais à sortir de ma gestuelle naturelle. Je me suis demandée ce qui me permettrait de le faire, et j’ai pensé à l’univers de l’insecte.»
Au départ, elle avait en tête l’image de l’éphémère, aussi appelé manne, qui meurt après quelques heures. «J’aimais la fragilité de cette vie. Je trouvais ça beau et poétique et c’est aussi une allégorie de la danse.»
Avec trois interprètes, puis une quatrième qui s’est ajoutée à la distribution récemment, Annie Gagnon est encore à développer un langage chorégraphique. Son étude s’est élargie à l’araignée, à la mante religieuse…
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